La Première Guerre mondiale marque la fin de la période de paix ouverte par le congrès de Vienne.
[...] Sur le plan technique, 14-18 constitue la première guerre scientifique, avec un certain nombre d'innovations : utilisation intensive de l'artillerie, généralisation des véhicules à moteur (confirmant à l'Angleterre son statut de constructeur automobile de premier plan), avec notamment le tank, et enfin aviation (300 avions en 1914, mais la Royal Air Force comptait aéronefs en 1918 et sous-marins. Les Britanniques furent les premiers à coupler marine et aviation, avec la décision prise en 1918 de transformer l'Ark Royal en porte avions. Les buts de guerre A. La question allemande L'entrée en guerre ne s'accompagna pas immédiatement de la formulation claire des objectifs poursuivis. [...]
[...] L'évolution des négociations Les positions britanniques évoluèrent significativement au cours des 6 mois que durèrent la conférence de la Paix (à laquelle les vaincus ne purent participer). Lors de la préparation de l'armistice[5], ils avaient constitués un front uni avec les Français pour priver le Reich de toute possibilité de reprendre les armes après quelques mois de trêve. Réélu sur un programme anti-allemand qui paya auprès d'une opinion ultra- nationaliste, Lloyd George montra tout au long de la Conférence ses talents de négociateur, vois de dissimulateur. Il poursuivait deux objectifs. [...]
[...] Dès le 5 septembre 1914, France, Angleterre et Russie signaient une déclaration selon laquelle ils ne pouvaient signer de paix séparée et ne négocierait sans tenir compte des exigences de leurs partenaires. La Grande Bretagne et la France, par leur proximité géographique notamment, constituaient le cœur de l'Entente, et coopérèrent donc plus étroitement. Ainsi, dès que le président Wilson proposa sa médiation, France et Angleterre répondirent conjointement, exigeant réparation pour la violation de leurs territoires et assurance que la neutralité de la Belgique ne serait plus violée dans l'avenir. [...]
[...] Les territoires arabes de l'ex- empire étaient répartis sous forme de mandat entre la France et la GB ; mais cette dernière en contrôlant Mésopotamie, Jordanie et Palestine, s'assurait le contrôle des voies de communication vers le golfe Persique et l'Inde. [...]
[...] Préserver la puissance mondiale britannique Au delà de la question allemande se posait celle de la préservation par la Grande Bretagne de sa position de superpuissance mondiale. Cela passait par 3 moyens : tenter de mettre sur pied une politique qui coordonnât les actions des pays membres de l'Empire, trouver de nouveaux alliés, et procéder aux redécoupages territoriaux qui lui seraient favorables. L'Empire et la guerre George V avait déclaré le 4 août 1914 la guerre à l'Allemagne au nom de tout l'Empire Engagés sans avoir été consultés, les pays de l'Empire manifestèrent une solidarité exemplaire avec la métropole. [...]
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