Histoire des mouvements sociaux, XIXe - XXe siècle, mouvements ouvriers, France, théoriciens socialistes
La France qui n'avait connu que la monarchie pendant des siècles a expérimenté pendant la révolution différents régimes politiques, avant de retomber dans un empire, celui de Napoléon Ier.
Tout le XIXe siècle politique est marqué par une valse des régimes politiques. Cette valse est entrecoupée par des révolutions entrainant des changements de régime. Cela a pour objectif de construire un ordre politique et social stabilisé.
Le début de l'époque contemporaine est marqué par l'expérience révolutionnaire française. La France, comme d'autres espaces européens, a expérimenté des régimes nouveaux qui accordaient des constitutions et des libertés. Tous ces régimes se sont effondrés jusqu'en 1815 avec en Europe une restitution monarchique. Le XIXe siècle a pour objectif de revenir à des régimes avec des constitutions et des libertés. Tout cela joue sur le contexte social qui va être + ou – favorable selon les époques.
D'un point de vue économique, le XIXe siècle correspond au passage à l'ère industrielle. Le secteur secondaire dépasse le secteur primaire. Cela bouleverse le monde du travail : mise en place progressive du système capitaliste avec développement des usines, affirmation des ouvriers comme catégorie sociale nouvelle. Cela entraine de nouvelles logiques de domination. Cela correspond au marxisme qui nait de ce constat-là. Le contexte devient favorable à la naissance des réflexions et revendications sociales. Le socialisme se construit tout au long du XIXe.
[...] De plus, les revenus sont très variables. Ils varient selon le sexe, l'âge, l'habitude, la qualification mais aussi en fonction des saisons car certains secteurs ne fonctionne qu'une centaine de jours dans l'année (Ex : la récolte de l'huile). Le temps d'activité fait varier les salaires car beaucoup d'ouvriers travaillent à temps partiel. Ils travaillent dans l'agriculture le matin et dans l'industrie l'après-midi. Au niveau de la répartition des ouvriers, il y a deux moments : - Dans la première moitié du XIXe siècle, les ouvriers d'usine ne sont pas majoritaires. [...]
[...] Ils sont favorables à une certaine libéralisation du régime. Ils ne sont pas contre les droits de l'homme, par exemple. Ce sont principalement des bourgeois riches et instruits. Leur leader politique est Guizot. Seule cette branche des libéraux règne. o Les libéraux indépendants qui ont pour objectif de poursuivre et reprendre l'héritage révolutionnaire. Ils souhaitent étendre le droit de vote, mais ne sont pas pour le suffrage universel. Ils souhaitent une monarchie parlementaire à l'anglaise où le roi règne sans gouverner. [...]
[...] Les partisans de l'adhésion envoient deux socialistes en Russie pour négocier l'adhésion à la 3e internationale : Frossard (secrétaire général du SFIO) et Cachin (directeur du journal l'humanité de Jean Jaurès. Lénine leur impose 21 conditions pour adhérer à l'international : former un parti communiste organiser sur un mode marxiste, un parti qui exclu les réformistes Le retour en France de ces deux personnages entrainent de très forts débats et entretiennent les débats internes au parti socialiste. Cela nécessite l'organisation d'un congrès, le congrès de Tours (décembre 1920) et aboutit en janvier 1921 à la scission entre les socialistes. [...]
[...] Face à cette tentative de coup d'état, les opposants au régime renverse la restauration et remplace les Bourbons par la branche cadette des Bourbons, celle des Orléans. C. La monarchie de juillet : espoirs libéraux et déceptions 1. Une révolution : les trois glorieuses ( et 29 juillet 1830) La révolution des trois glorieuses commence au lendemain des ordonnances de Saint Cloud. Parmi les révolutionnaires, il y a des journalistes, des étudiants, des libéraux, des républicains et des bonapartistes. Le 27 juillet, la presse d'opinion apparaît. [...]
[...] La bourgeoisie est issue d'une fusion entre les anciennes élites (la noblesse) et les nouvelles élites de la révolution française (les bourgeois) la noblesse adopte un mode de vie bourgeois et la haute bourgeoisie copie les pratiques des nobles. Tout cela entraine la création d'un monde bourgeois. La bourgeoisie a plusieurs caractéristiques : - La bourgeoisie est définie par sa richesse Etre patron n'est pas une caractéristique fondamentale pour être bourgeois, l'essentiel est d'avoir de l'argent. Celui-ci n'est plus obtenu par héritage mais par la possession des biens de production et d'échange. La richesse n'est plus liée à la possession de la terre. C'est cet argent qui fédère la bourgeoisie. [...]
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