Les révolutions russes de Février et Octobre 1917 proclamèrent l'avènement du modèle communiste soviétique, considéré dés lors comme une alternative au modèle libéral anglo-saxon. Néanmoins, le marxisme léninisme fut vite une désillusion, après la mort de Lénine en 1923, Joseph Djougachvili plus connu sous le nom de Staline établit un véritable système répressionnaire visant à éliminer les opposants politiques et contrôler l'ensemble de la population et de la vie culturelle et intellectuelle. Durant l'après guerre, on assiste à une véritable expansion du modèle soviétique et ce plus particulièrement en Europe de l'est dont les pays deviennent des satellites de l'U.R.S.S...
[...] La paysannerie est systématiquement défavorisée, en dépit du nouveau statut du kolkhoze de 1969 qui permet de vendre des surplus librement sur les marchés kolkhoziens. Les inégalités entre le monde rural et les villes persistent. Surtout, une élite de privilégiés du parti, de l'administration et de l'armée, la Nomenklatura, bénéficie de salaires élevés, jouit de privilèges (accès à des magasins spéciaux, logements de luxe, écoles réservées, cliniques spécialisées). Or les dysfonctionnements de l'économie administrée conduisent à la pénurie des biens de consommation et encouragent les pratiques licites. [...]
[...] La guerre froide est l'occasion d'entretenir le conflit idéologique entre ces deux mondes. L'extension du modèle à l'Europe centrale et balkanique puis à la Chine est il le signe de sa réussite et de son attractivité croissante ? II) Extension et diversification du modèle Le modèle soviétique en Europe et en Chine La situation au lendemain de la Guerre Après l'avoir libérée en 1945, l'armée rouge occupe une grande partie de l'Europe centrale et balkanique, en vertu des accords interalliés. [...]
[...] En Pologne, la propriété privée des terres est rétablie et l'église catholique joue à nouveau un rôle important. En Tchécoslovaquie, un socialisme de marché est instauré de 1965 à 1968, mais le processus est interrompu par la normalisation qui met fin à la période de libéralisation appelée Printemps de Prague Une partie de l'agriculture et du commerce sont privatisés sous l'impulsion de Kadar en Hongrie à partir de 1970. Mais les résultats sont loin des espérances et la croissance économique ralentit. [...]
[...] Enfin, les salaires et les prix sont fixés administrativement. Les priorités du Plan Avant la Seconde Guerre mondiale, les plans ont donné priorité à la construction des infrastructures et à l'industrie lourde, l'agriculture collectivisée devait financer cette croissance industrielle. Jusque 1955, les plans ont toujours accordé la priorité aux biens de production et d'équipement (industries lourdes) aux dépens des biens de consommation et des services. Après 1945, le complexe militaro industrielle tient une place grandissante dans les investissements (cadre de la guerre froide) comme le secteur aérospatial. [...]
[...] Les sociétés fonctionnent alors sur le modèle soviétique : collectivisation de l'agriculture, planification impérative, rôle dominant d'un parti socialiste ou ouvrier unifié (SED en RDA, POUP en Pologne, PSOH en Hongrie, etc.). Les échanges bilatéraux entre l'U.R.S.S et les démocraties populaires sont systématiquement favorables à la première. La soumission à l'U.R.S.S est à la fois idéologique, par adhésion au marxisme-léninisme, politique, par la création du Kominform, économique, par le biais du C.A.E.M ou COMECOM (1949) et enfin militaire, par l'intégration du Pacte de Varsovie (1955). [...]
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