Mémoires de la seconde guerre mondiale, France, mémoire collective des Français, mise en place du résistancialisme, De Gaulle, mémoires occultés, guerre d'Algérie, mythe résistancialiste, Lacombe Lucien, Louis Malle, France de Vichy, mémoire de la Shoah, Maurice Papon
L'histoire est une science humaine et sociale qui travaille à partir de sources diverses et fait appel à un travail critique. L'histoire est objective. C'est l'étude scientifique des événements et des évolutions du passé. La mémoire c'est le souvenir. La mémoire est partielle et sélective. La mémoire est individuelle ou propre à une communauté. Elle relève d'un rapport affectif aux événements. Elle varie selon les individus, elle est donc subjective. Dans les années 90 est apparu le devoir de mémoire qui repose sur une obligation morale de se souvenir pour rendre hommage à des victimes. La mémoire peut être utilisée à des fins politiques. Une vision commune du passé permet de consolider la société, elle se traduit par des rites. Les rites se traduisent aussi par des symboles (drapeau français bleu blanc rouge).
[...] En 1954, Robert Haron publie une histoire de Vichy selon laquelle le maréchal aurait incarné le « bouclier » et de Gaulle aurait été l'épée c'est-à-dire le bras armé de la France. - Les prisonniers de guerre et les hommes partis pour le STO. Les tentatives d'évasion sont mises en valeur, mais elle ne représente que des personnes concernées. - Le cas des malgré-nous, ce sont des Alsaciens qui ont été enrôlés de force dans l'armée allemande. Ils ont pour certains participé au massacre d'Oradour-sur-Glane, ce qui été source de tension durant le procès. [...]
[...] Cette évolution sera étudiée au travers de l'exemple de la Seconde Guerre mondiale. I. La Seconde Guerre mondiale en France : des épisodes qui ont marqué la mémoire collective des Français A. La défaite et le Régime de Vichy - Le 22/06/1940 : Signature de l'armistice. - 24/10/1940 : entrevue de Montoire - 16 & 17 juillet 1942 : Rafle du Vel d'Hiv. B. Résistance et libération - 18/06/1940 : Appel du général de Gaulle - 22/06/1941 : Opération Barbarossa : entrée des communistes dans la Résistance (FTP). [...]
[...] L'émergence de la mémoire de la Shoah 1. Une mémoire limitée à la communauté juive dans un premier temps - 1943 : Regroupement des preuves de la persécution des juifs par un juif français d'origine russe. Cet homme créé le CDJC = Centre de documentation juive contemporaine. En 1945 le CDJC lance une bibliothèque internationale. - 1946 : Création de la revue Shoah - 1947 : Réunion d'une conférence internationale sur la persécution des juifs. - 1956 : Mémorial d'une martyre juif inconnu. [...]
[...] Ainsi différentes mémoires se sont constituées. II. 1945-1958 Une mémoire partielle A. La mise en place du résistancialisme - La mémoire gaullienne : La priorité du gouvernement provisoire de la République française (GPRF) et de la IVe République (à partir de 1946) est d'oublier le Régime de Vichy et la collaboration. Vichy serait une parenthèse et la République n'a jamais cessé d'exister. Ce qui est faux puisque Pétain a reçu les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940 pour fonder l'État français. [...]
[...] Ils se présentent comme ayant lutté contre le fascisme et ayant mené un combat de classe. Les élites ont trahi le peuple en confiant les pleins pouvoirs à Pétain. Le peuple s'est donc engagé contre Hitler et contre Pétain. Dans ce contexte, le PCF devient le parti de gauche le plus influent en France. - Le cinéma donne aussi une vision héroïque des Français : 1946 : La bataille du rail : Parle de la résistance des cheminots. (=SNCF) 1946 : Le père tranquille : Apothéose du résistancialisme. [...]
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