Impact de l'islam très important. Le Maghreb est un "Finistère de l'islam". Cette culture a été délivrée par le Coran à partir du XVe-XVIe siècle, période d'invasion arabe. Sur ces questions les connaissances sont très floues : pays très vides à l'époque, donc traces des relations nouées entre ces anciens peuples et les arabes très ténues. La question de la conversion à l'islam n'a pas été simple, surtout pour les tribus montagnardes, qui ont beaucoup résisté à la conversion et à l'arabisation. Cependant ces populations berbères ont participé au rayonnement de cette culture arabe, puisqu'ils étaient très présents en Espagne. Même s'ils ont adhéré aux idées arabisantes, ils ont défendu certaines particularités (usages, habitudes) qui étaient les leurs.
Avant le XVe-XVIe siècle, on ne sait quasiment rien sur la période médiévale : il y avait une petite identité maghrébine, mais très peu connue du fait de la population quasi-inexistante. La présence des chrétiens a été importante, et au moment de la conquête, c'était l'empire byzantin qui contrôlait la plupart des territoires. Les arabes sont arrivés très tôt sur ces territoires : VIIe siècles, notamment à Tripoli, et une des villes les plus rapidement arabisées est Kairouan en Tunisie, investie par des populations arabes en 770 (...)
[...] La colonisation fait basculer ce pays vers la Méditerranée bien plus qu'auparavant. Ces agriculteurs gagnent de l'argent qu'ils ne placent pas en Algérie : le circuit financier n'est pas en Algérie, il n'est pas réinvesti en Algérie, mais part vers l'Europe. Les indigènes vivent avec une agriculture de subsistance, avec des terres pauvres, puisque les meilleures terres sont aux mains des colons, où ils finissent par travailler. Misère des paysans locaux. Matières premières algériennes : fer, plomb, zinc, exportés. On draine ces matières premières industrielles. [...]
[...] Multiples convulsions de la peste noire. Effondrement des populations. Quelques villes caravanières disparues. Forte ruralité du Maghreb puisque les villes sont vidées de population, les structures étatiques laissant place au tribalisme de la population seulement est citadine en Tunisie. Daniel Rivet : un habitant de Fès ou de Tunis a beaucoup plus d'affinités avec un habitant de Damas qu'avec un paysans des tribus locales. Entre les médinas qui s'étalent entre l'Euphrate et l'Atlas, il y a une solidarité horizontale qui se joue de la frontière de l'empire ottoman à l'empire chrétien. [...]
[...] Le Maroc: La présence française au XIX° siècle est très faible : 130 personnes en 1822, et la plupart dans je ne sais pas quelle ville. EN 1843, la France veut récupérer AK eu Maroc, et y envoie des militaires : en Août 44, plusieurs opérations très violentes contre les Marocains à ce moment là. Dans les années 1850, les Anglais sont présents, pour Gibraltar. Ils obtiennent en 56 un traité de commerce aux produits européens fondé sur les idées du libre-échange ; ça ouvre le pays sur les produits européens, avec un plafond de 10% pour les taxes sur ces produits. [...]
[...] Il propose aux Italiens de les soutenir s'ils désirent envahir la Tripolitaine, en leur rappelant que la France les accepte bien en Tunisie. Les Espagnols acceptent aussi de discuter avec Delcassé en 1898 : ils ont perdu la guerre de Cuba qu'ils avaient lancé, et ont besoin de regagner du prestige : Delcassé leur propose quelques territoires marocains, contre une occupation principalement française. L'entente cordiale entre France et Angleterre amène au troc Maroc-Egypte : l'idée qui ressort de cet accord est qu'on ne supprime pas le système politique en place, et on s'accorde sur le territoire pour se partager les activités économiques. [...]
[...] Les dettes tunisiennes deviennent énormes, empruntant beaucoup et gaspillant beaucoup, DECADENCE, Révoltes internes en Tunisie dans les 60's à cause de la pression des impôts. Les Français et les Italiens veulent aider le Bey, mais à la fin de ces années là, banqueroute. En en 67, épidémie de choléra. Le Bey est obligé d'accepter que les Français, surtout, les Anglais et les Italiens gèrent le fonctionnement de la Tunisie. En 1830, pleins de flottes navales militaires Fr et US sur les côtes tunisiennes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture