Histoire, logement social, Utopie, villes nouvelles, cités-jardins, Tony Garnier, cité industrielle, Ebenezer Howard, constructions en béton, Cité jardin de Howard, cottage, Cité-jardin Letchworth, Raymond Unwin, Barrin Parkes, Cité-jardin de Welwyn, Louis de Soisson, Saint-Denis Nord, loi Sarraut, Première Guerre mondiale, industrialisation, Paris, Cité-jardin de Suresnes, Cité jardin de Stains, Eugène Gommot, Georges Albenque, Cité de la Butte rouge, Francfort
Les cités nouvelles, aux villes nouvelles, sont des cités qui peuvent se suffire à elles-mêmes. C'est une exploration de nouvelles formes, mise en place de la théorie.
L'utopie de la cité nouvelle et des possibilités d'invention d'un monde nouveau arrive à s'incarner, mais en s'adaptant à des situations topographiques et économiques. Des choses sont mises en oeuvre et arrivent à se réaliser. Il n'y a qu'à Francfort que tous les moyens ont été mis en oeuvre pour réaliser la ville moderne.
[...] La construction du lotissement est anarchique. Il n'y a pas de raccord aux voiries, à l'égout. C'est un urbanisme sauvage, spontané, régi par les lois de la spéculation. La loi Sarraut (1928) prend en charge la moitié du budget des travaux d'aménagement. Pour percevoir les prêts, les habitants doivent se réunir en syndicat. Loi Loucheur : prêt à pour la propriété, permet aux ouvriers de reconstruire ou améliorer leur logement, seulement selon les normes du logement social. La loi Loucheur permet à 120000 maux lotis de retrouver des conditions acceptables. [...]
[...] Elle est en relation avec l'espace : structuration avec logique interne et extérieure, car relier à la ville. Ex : Westhausen, Francfort, Ernst May, 1929-1931 On est dans une démonstration accomplie des principes du modernisme. On a une avenue qui relie la cité au centre historique de Francfort. Ce sont des immeubles de 3 étages. On est dans une orthogonalité absolue. L'architecture et le plan viennent s'imposer dans l'espace et l'orthonormé. On est dans une logique répétitive. À l'arrière de chaque bâtiment, on a une succession entre une allée de desserte et des voies piétonnes transversales. [...]
[...] Ex : Cité de la Muette, Drancy, Eugène Beaudouin et Marcel Lods, 1933-1936 Le logement social est le banc d'essai de l'industrialisation. La cité témoigne de l'orientation moderniste de la société de HBM. Il y a 1500 logements de prévus au départ. Il y a plusieurs typologies architecturales qui vont faire la composition : la tour qui va faire 15 étages bâtiments à redent. On arrive à combiner verdure, cours, ensoleillement. À partir des éléments standardisés, les façades sont ordonnancées avec des retraits. Les masses se répondent. [...]
[...] Il mobilise des actionnaires et les collectivités. Ex : Cité-jardin Letchworth, Raymond Unwin et Barrin Parkes (1904) La cité se développe de manière radio concentrique autour des chemins de fer. L'architecte cherche à animer, singularisés, la composition de l'îlot, donner une intimité, une particularité à chaque maison. Il conçoit la cité en lien avec la topographie du site. Les potagers se trouvent derrière les maisons et les espaces verts collectifs sont dans les îlots. La végétation permet de définir les entrées. [...]
[...] Ex : Cité jardin de Suresnes, Office HBM du département de la Seine, Alexandre Maistrasse, julien quomiam, Felix Dumail, Léon Bazin, 1921-1936 On retrouve le principe de la ville radioconcentrique avec au centre les équipements faisant l'animation urbaine (théâtre, commerces, hôtel de ville, bain-douche, buanderie, commune, lieu de culte, etc.). On retrouve le double axe de symétrie et à la jonction on trouve le nouveau quartier. C'est l'occasion de donner un centre-ville à Suresnes. Les immeubles de 4 étages se trouvent au centre et les maisons en périphérie. Il y a 250 logements avec tout le confort nécessaire. Il y a 4 catégories de logements. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture