Cours d'histoire des idées politiques du 19e et 20e siècles. Cours destiné à des étudiants en droit ou à toute personne intéressée. Etude de la pensée de Constant, Tocqueville, Proudhon, Saint Simon, Halévy, Hayek...
[...] Chez le moderne, il n'y a qu'une grande figure : l'individu industrieux et pacifique : il fait la synthèse de l'homme libre et de l'esclave. Là où la cité antique n'assure qu'une sûreté collective, le moderne est tout entier tourné vers l'indépendance privée. Les Anciens étaient tout entier tourné vers l'activité publique ; pour les modernes, la seule activité est l'activité privée. La cause de cette inversion sociale est le passage de la guerre au commerce : on a abandonné la guerre pour faire face à ses besoins pour être substitué par le commerce. [...]
[...] Il ne peut y avoir de véritable société entre tous les hommes que si on a rétablit l'égalité naturelle. B. La communauté est la seule solution Cabet considère que la communauté est le seul moyen d'assurer le bonheur des hommes qui doit être égal pour tous. Le bonheur est lié à l'idée de satisfaction des besoins minimum Les principes fondamentaux de la société icarienne Les hommes ont tous les mêmes droits et les mêmes devoirs : principe fondamental. Le deuxième principe est la communauté des biens : abolition de la propriété et abolition de la monnaie. [...]
[...] Il dramatise le débat en opposant socialisme et liberté. Tocqueville fait une distinction entre le communisme qui fait de l'Etat l'unique entrepreneur de l'industrie et le socialisme qui fait de l'Etat un rôle régulateur Tocqueville défend la vision libérale : en faisant ça, l'Etat empiètera sur les libertés. Tocqueville propose l'accroissement de la charité publique : la charité publique ne donne pas au travailleur un droit sur l'Etat. Pour Tocqueville, l'Etat n'est pas chargé de remplacer la prévoyance individuelle Tocqueville et le Second Empire Il fait partie des députés qui sont virés et se réfugié à la mairie du 10ème arrondissement. [...]
[...] Cette question pose un dilemme : comment réforme-t-on la société ? Est-ce par une révolution sociale ? La révolution-est-elle commander par une pure Révolution politique, comme le pense Blanqui ? Section Le socialisme libertaire : Proudhon Il est né à Besançon en 1806 et meurt à Paris en janvier 1865. Il a été admiré. Proudhon est un homme du peuple : son père était brasseur. Il a connu la pauvreté. Il s'est beaucoup vanté de son origine populaire. C'est quelqu'un d'intelligent : il obtient une pension pour faire ses études. [...]
[...] - Il est impossible de faire autrement : la minorité triomphante est encore plus injuste. - Il y a une limite inhérente au principe majoritaire incompris : la majorité n'a pas intérêt à être oppressive parce que nuire à l'un, c'est nuire à tous. Constant fait observer que la majorité n'est pas stable dans son contenu. La majorité d'aujourd'hui sera peut être la minorité de demain. Chacun à son tour se trouve en minorité Défendre les droits de la minorité, c'est défendre les droits de tout le monde. [...]
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