Ce document est un cours de niveau maîtrise de droit, il comporte 57 pages tout au long desquelles sont récapitulées et détaillées les grandes idéologies politiques de 1789 à nos jours.
Des idées révolutionnaires au fascisme en passant par le socialisme et le libéralisme, toutes les pensées politiques sont représentées et expliquées.
[...] La transition ou dictature du prolétariat Le communisme n'arrivera qu'après une période de transition : la dictature du prolétariat. Cette période préparera la venue du communisme. Marx n'a jamais exclu la violence de la part d'un prolétariat qui n'a plus rien à perdre. Ce qui est important, ce n'est pas le support d'un parti politique mais celui d'une doctrine commune. Il est à ce sujet bienveillant à l'égard de toute mobilisation en faveur de cette crise. Toutefois, l'insurrection est pour Marx ni exclue ni nécessaire ; Engels évoquera d'ailleurs quant à lui une voie parlementaire. [...]
[...] Ainsi il est facile de cristalliser la haine des masses par l'opposition entre le luxe et a misère. Barrès nous donne la clef du besoin de la droite extrême : la France agricole, apaisée, vivait un âge d'or en même tant qu'elle cautionnait la haine de l'autre. II. Peguy : un nationaliste mystique Issu d'un milieu modeste, Péguy est un nationaliste convaincu mais vient toutefois d'un courant opposé à Barrès, le courant socialiste, jaurésien et pro-dreyfusard. Ce nationalisme éclectique incorpore la vocation chrétienne de la France et la révolution française. [...]
[...] Dans cette idée, le mouvement du colonel de La Rocque n'est pas fasciste mais conservateur et bonapartiste. Toutefois, une autre hypothèse a été avancée : on le classe dans les mouvements fascisants par référence aux Croix de feu qui défilent et s'organisent autour d'une structure militaire. Le colonel De la Rocque servira le régime de Vichy mais sera cependant déporté pour acte de résistance : en effet, s'il était anti-parlementaire, il abhorrait plus que tout les allemands. Conclusion de cette analyse : soit Vichy est une pâle copie d'un système fasciste, soit on peut considérer que c'est l'aboutissement de l'action des droites et encore des ligues et que ce régime correspond au but affiché depuis 1885 : abattre la République. [...]
[...] C'est à ce moment là que le prolétariat pourra se saisir de l'État afin d'en finir avec un État oppresseur : l'État n'est ici qu'un moyen dont il faut prendre le contrôle. Une critique de l'anarchie : Quelle est cette critique ? Marx avait du respect pour les utopistes, cependant, il leur reproche leur naïveté qu'il situe au niveau de la reconnaissance des phénomènes économiques ; il souligne 3 choses en particulier : - l'effacement de l'individu devant le groupe : contrairement aux utopistes, Marx pense que si l'individu s'efface devant la société, cela va renforcer l'aliénation et les souffrances. [...]
[...] Les versaillais écraseront finalement les communards au mur des fédérés. L'influence de Marx sera nulle, les tendances dégagées sont franco- française. C'est la suite des enragés, des jacobins et des proudhoniens. En revanche, l'impact de la Commune de Paris fut grand sur le marxisme. Marx s'attachera très tôt à définir le moyen pour détruire la société politique actuelle et pour définir la forme d'organisation sociale qui succédera à l'État au lendemain de l'insurrection prolétarienne. Marx dira aussi que le mouvement prolétarien devra être centralisé pour éviter l'anarchie. III. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture