Miracle grec, Romains, moyen-âge chrétien, Annales, Nouvelle Histoire, Hérodote d'Halicarnasse, guerres médiques, Thucydide, Xénophon, anacyclosis, Tite-Live, canons polybiens, dimension apologétique
Première période : Hérodote et Thucydide, suivis de Polybe, mort en 126 av J.-C. Essor de la production historique dans le contexte de l'hellénisme. Pour autant, la production historique s'est rapidement diversifiée et a également dégénéré, sous l'effet de préoccupations d'ordre politique et commercial, au grand dam de Polybe, qui cherche en vain à mettre un frein aux dérives de l'histoire.
Hérodote et la naissance de l'histoire:
Hérodote (485-430 av J.-C. env) = premier des historiens, place fondamentale. Œuvre rapidement controversée (dès Thucydide), mais les Anciens l'intronisent rapidement ainsi, tel Cicéron qui le qualifie de « père de l'Histoire » dans son De Oratore. Avant lui, il n'existait pas de récit d'événements passés restitués à partir d'enquêtes sur le terrain et de témoignages oraux et écrits.
[...] Elle atteint rapidement ses limites spatiales et encore plus temporelles. L'oreille, par l'écoute, prend alors le relais : passage au ouï-dire au risque de s'égarer : le fabuleux s'insinue alors dans le récit. Csq : Hérodote, dans le récit qu'il livre des guerres médiques, événements pourtant déjà vieux de 30 ans, est accusé de naïveté et de crédulité, alors que les découvertes récentes infirment ces accusations. Son œuvre est loin d'être dénuée de sens critique, même s'il prend un plaisir certain à rechercher le sensationnel + bonne dose d'humour et tendance à mythifier le bourgeois. [...]
[...] Il se montre critique à l'égard d'Hérodote et donne des infos utiles sur la cour impériale. Il rédige également un ouvrage sur l'Inde (Indica), précurseur en cela de l'ouvrage plus étoffé de Mégasthène à la fin du s av JC Entre rhétorique et poétique Les rhéteurs parmi lesquels Isocrate (436-338 av JC) cherche à remplacer en matière de références le vieux fond épique par un nouveau répertoire puisé à la source de l'histoire, ce qui conduit inévitablement à la manipulation de la matière historique pour flatter les goûts du public. [...]
[...] Sous peine de se détruire elle- même, la cité païenne, périssable par essence, est contrainte de rechercher par ses seules forces, la justice, l'ordre et la paix qui ne peuvent s'obtenir que de Dieu. Une partie de la Cité céleste les chrétiens doivent se plier aux exigences contingentes de la cité terrestre et accepter les malheurs qui lui sont infligés, d'abord parce que ce n'est pas l'essentiel puisque le sort de l'homme ne se limite pas à sa vie charnelle (la paix terrestre n'est pour eux pas une fin en soi), ensuite parce qu'ils lui sont envoyés par Dieu pour des raisons qui lui échappent : la vie temporelle n'est que le noviciat de l'éternité Le prince chrétien idéal pour Augustin est celui qui se souvient qu'il est homme et qui met son autorité au service de Dieu. [...]
[...] Sous l'Empire, les empereurs sont soucieux de leur image publique, ce qui conduit les historiens de Tacite (sous Néron) à Ammien Marcellin (332- 397), dernier grand historien de l'Antiquité, à prendre des précautions. L'histoire s'écrit alors dans la peur et l'auto-censure. I Les historiens de la république En matière d'histoire, Rome est là encore largement l'héritière de la Grèce, et avant Polybe, n'en était comme la littérature qu'à ses prémices. Les sources étaient constituées par les Annales maximi, où était inscrits, année par année, les faits principaux, les plus anciennes ayant néanmoins été détruites par l'invasion gauloise de 387 av JC. S'y ajoutent les archives privées des familles patriciennes, d'une fiabilité douteuse. [...]
[...] Il œuvre également à son Archaelogia, histoire des Juifs des origines à 66, qui fournit des informations capitales sur le passé récent de ces derniers, malgré ses lacunes (notamment sur Jésus, peu évoqué) et ses partis pris. Il s'efforce de mieux faire connaître le peuple juif pour faire disparaître les motifs de haine irrationnelle à leur encontre. Hymne à la gloire de son peuple et à l'ancienneté de sa tradition, incarnée par la Bible. Il privilégie enfin une histoire providentielle : ceux qui suivent Dieu obtiennent le bonheur, ceux qui s'en écartent produisent des catastrophes Le parallélisme œcuménique de Plutarque (vers 46-125) Grec admirateur du génie romain. [...]
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