Les armoiries se composent de deux éléments : des figures et des couleurs. À l'intérieur de l'écu (dont la forme peut être variable), les unes et les autres ne peuvent pas être employées ni associées n'importe comment. Elles obéissent à des règles de composition, peu nombreuses mais permanentes et contraignantes. Ce fait est important car il met en valeur la différence essentielle qui existe entre l'héraldique européenne et les systèmes emblématiques utilisés par d'autres civilisations. C'est ainsi que les Japonais, les Mamelouks, les Incas, certaines ethnies africaines ou océaniennes ont, à un moment ou à un autre de leur histoire, utilisé des emblèmes présentant avec les armoiries occidentales des ressemblances certaines mais dont la composition n'a jamais été codifiée par des règles impératives (...)
[...] Le mot Héraults a donné le nom du mot héraldique. En France, en Italie, toutes les familles nobles et bourgeoise continue a porté des armoiries. En 1696 en France, le roi Louis 14 décide le recensement de toutes les armoiries du royaume, dans un but fiscales, pour savoir qui doit payer la taxe d'enregistrement. Les caisses de l'état sont vides donc cela renfloua les caisses. C'est un enregistrement obligatoire mais certains ne l'ont pas fais. Ces nobles ont étaient frappé d'une amande. [...]
[...] L'héraldique a perpétué ici une tradition à peu près totalement oubliée de la littérature et de l'iconographie zoologiques. Les armoiries allusives sont celles qui, d'une manière ou d'une autre, rappellent non pas un nom mais un fait ou un état en rapport avec l'individu, la famille ou la collectivité qui en fait usage : événement historique, passé glorieux, origine géographique, fonction administrative, prétentions territoriales, etc. Les exemples en sont nombreux et variés. Chez les roturiers, ces armoiries font souvent allusion à une profession, soit de manière directe (un maçon qui porte une truelle), soit de manière indirecte (un berger qui porte une étoile). [...]
[...] Ce n'est qu'à la fin du Moyen Âge que les hérauts d'armes ont commencé à donner aux couleurs et aux figures des sens cachés et des valeurs hiérarchiques, sans grand rapport avec l'héraldique primitive. L'erreur des héraldistes des XVIIe et XVIIIe siècles a été de suivre ces hérauts dans la voie dangereuse et vaine d'un symbolisme plus ou moins hermétique. Les armoiries sont des emblèmes avant d'être des symboles. Ce faisant, elles n'en intéressent que davantage l'historien. L'utilité de l'héraldique Mais il y a plus utile encore. [...]
[...] C'est la période des tournois, ou chacun se bat pour soi. C'est a se moment la que ce développement les blasons, mais ils ne sont pas fixe. Il y a soit le blason du fief ou le blason de la famille. Le blason familial va s'imposer. Jusqu'en 1230. Depuis la mode va s'étendre avec les sceaux. Les femmes vont adopter les armoiries sur les sceaux. Cette mode va s'étendre par la suite. Vers 1230 on voit des paysans qui vont avoir des armoiries. [...]
[...] La principale règle du blason concerne les couleurs. Celles-ci n'existent qu'en nombre limité et portent (en français) des noms particuliers qui soulignent leur caractère abstrait, conceptuel : or (jaune), argent (blanc), gueules (rouge), sable (noir), azur (bleu), sinople (vert) et pourpre (violet-gris) . Ces couleurs ne peuvent pas s'employer indifféremment. Le blason, en effet, répartit ces sept couleurs en deux groupes : dans le premier sont rangés l'or et l'argent ; dans le second, le gueules, le sable, l'azur, le sinople et le pourpre. [...]
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