Cours de niveau Hypokhagne présentant de manière synthétique et complète les événements politiques qui ont marqué la période (1962-1974) en France afin de mieux comprendre ce qu'était le Gaullisme.
[...] Une loi est votée permettant un crédit à la modernisation, les Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural (SAFER) se développent, de même que le Crédit Agricole. La modernisation sociale. Le gaullisme est toujours favorable à une alliance capital travail, mais sans cogestion. En 1959, une ordonnance gouvernementale promeut, sans succès, l'actionnariat salarié. Des commissions paritaires sont crées pour négocier entre syndicats et patronat. La paix sociale règne, car le pouvoir d'achat augmente, de même que la consommation. Le pays est en plein-emploi. [...]
[...] En 1972, la SFIO est remplacée par le Pari Socialiste (PS). La Convention des Institution Républicaines (CIR) de Mitterrand, par ses idées consensuelles, réalise un véritable hold-up : Mitterrand remplace Savary comme secrétaire général. En 1972, un programme commun est déterminé avec le PCF (accord plutôt favorable aux communistes (nationalisations massives), mais il permet l'ancrage du PS à gauche, et donc le grignotage des voix du PCF). Le PCF, qui remplace Duclos par Georges Marchais, croit par cet accord permettre la naissance d'une dynamique populaire favorable. [...]
[...] Chap XXIII : La République gaulliste 1962-1974 La restructuration du champ politique. Le personnel politique. A partir de 1962 débute une phase de toute puissance de l'exécutif, grâce à l'élection du président de la République au suffrage universel, et grâce à la personnalité même de de Gaulle (sens élevé de la politique, estime que le Président à toutes les autorités car il émane directement du peuple (ce qui implique le développement du cabinet du président, presque un 2nd gouvernement). De Gaulle noue des liens nouveaux avec l'opinion : il s'adresse régulièrement à elle, multiplie les voyages en province, les conférences de presse, les apparitions à la télévision. [...]
[...] Le gouvernement est plus conciliant avec les Etats-Unis et la Grande Bretagne (accepte son entrée dans la CEE en 1969 avec le Danemark et l'Irlande, création d'un plan d'union monétaire progressive). Pompidou met en place un référendum sur cette admission de 3 pays dans l'UE (moyen de division entre la SFIO (pour) et le PCF (contre)). La SFIO demande à ses électeurs de s'abstenir d'abstention). Le Oui l'emporte, mais c'est un échec pour le gouvernement : Pompidou n'a pu réparer les pots cassés. Jacques Chaban-Delmas démissionne en juillet 1972. La situation politique et de plus en plus difficile pour la majorité, l'échec de 1969 a poussé les socialistes à réfléchir. [...]
[...] Georges Pompidou, ou la dernière embellie : 1969 1974. Pompidou a le soutient des gaullistes, et de Giscard d'Estaing. Le président du Sénat, le centriste Alain Poher (président de la République par intérim, populaire dans les sondages), veut être le candidat de toute l'opposition hormis le PCF. Guy Mollet y est favorable, Mitterrand est donc écarté, mais Gaston Defferre revient et se présente (proposant Mendès France comme Premier ministre). Le PCF présente Jacques Duclos, le PSU Michel Rocard. Au 1er tour, Pompidou obtient Poher Duclos 21% Defferre (pire score de la SFIO). [...]
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