Le fascisme s'installe comme force politique dans deux pays : l'Italie (vainqueur) et l'Allemagne (vaincu).
Le fascisme connaît en effet un impact particulier dans deux nations engagées dans l'industrialisation, deux nations qui connaissent une crise systémique.
[...] Ces partisans aspirent à un retour à la tradition incarnée par Bismarck et à la vitalité nationale. Les influences de ce mouvement peuvent être trouvées chez Spengler, Jünger, Salomon. Le völkisch qui renvoie au peuple dont la tendance est plus populaire. L'idéologie germaniste trouve d'une certaine manière ses référents dans les termes germaniste, anticapitaliste, antiparlementaire, antichrétien et antisémite. On trouve des nazis comme Ernst Rühn, Strasser, W. Darré (courant plus raciste). De plus, l'Allemagne est taraudée par une crise économique et financière. [...]
[...] L'attitude sous l'occupation reste le juge de paix entre fascistes et non fascistes qui ne doit pas faire oublier les convergences de projets avant-guerre. Pour les autres pays, il existe également une poussée fasciste sensible, mais sans arriver à percer, sans connaître le succès que le fascisme a connu en Allemagne ou en Italie, c'est-à-dire sans parvenir à s'installer au pouvoir. Une exception peut être faite tout de même : la Hongrie. On peut donc citer en Grande-Bretagne, avec Mosley, la British Union of Fascism. En Belgique, le rexisme de Léon Degrelle. [...]
[...] Misubitshi et Mitsui tiennent les rênes du pouvoir. De plus, la pression sociale a concédé à obtenir le suffrage universel. Cette démocratisation en apparence s'accompagne d'un cadre répressif, à l'encontre des mouvements de gauche (socialistes et communistes). Se développe dans les années 20 un courant antimoderniste et nationaliste à travers des mouvements patriotiques : l'agriculture est à la base, développement du culte de l'empereur, antioccidentalisme de manière agressive, désir de libérer toute l'Asie de l'influence étrangère. À l'intérieur, ces mouvements s'opposent aux libéraux leur reprochant des intérêts contradictoires et leur politique d'expansion pacifique. [...]
[...] En Norvège, Kisling avec l'Union Nationale. Au Danemark, le Parti national danois. En Suisse, le Front national proche du nazisme. En Roumanie, la Garde de Fer. En Hongrie, les Croix Fléchées. Et enfin en Espagne, la Phalange Ces différents mouvements ne parviennent pas à accéder au pouvoir, mais ont fortement influencé la vie politique ou plutôt les dictatures qui se multiplient dans les années 30. Mussolini a tenté de récupérer ces mouvements. En 1932, il lance la Campagne pour l'universalité du fascisme. [...]
[...] L'armée détient un rôle de protecteur de l'État alors qu'elle est fondamentalement antirépublicaine, et la République cautionne cette violence et cet arbitraire de l'armée contre la gauche extrême. La répression de janvier 19 est violente, c'est une véritable révolution antispartakiste qui se met en place ; ce qu'on a appelé la Semaine sanglante. L'armée devient aussi le refuge d'éléments d'extrême droite, non seulement les criminels de novembre, mais aussi la République elle-même. La carrière politique d'Hitler débute dans le cadre de cet activisme antirévolutionnaire. [...]
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