La Révolution française de 1789 a tout bouleversé. L'Europe n'est pas constituée de beaucoup d'Etats unifiés. Seules la France et l'Angleterre sont unifiées. L'Allemagne et l'Italie sont morcelées. L'Allemagne est toutefois juridiquement unifiée. Un empereur règne sur ces territoires du Saint-Empire romain germanique.
C'est un empereur élu parmi les membres des Habsbourg qui est une famille extrêmement puissante, car elle est maître de l'Autriche. Elle possède le duché de Milan, la Hongrie, l'Autriche, la Bohême et d'une partie des Pays-Bas. Mais l'empereur n'est pas souverain. Il prend des décisions de nature générale, mais doit obtenir l'autorisation des souverains. Il doit obtenir l'autorisation d'une diète.
En 1780, Joseph II est élu. Despote éclairé (le pouvoir y est exercé par des monarques dont les décisions sont guidées par la raison et qui se présentent comme les premiers serviteurs de l'État.).
Le Saint-Empire romain germanique est divisé entre protestants luthériens et catholiques. La Prusse, qui n'est rien au début du XVIIIe siècle va devenir très important au XIXe siècle. Au début du XVIIIe siècle, un souverain règne sur le Brandebourg et arrive à négocier avec l'empereur pour devenir roi. En 1701, il devient roi en Prusse. Cet État est donc indépendant du Saint-Empire germanique. Frédéric II y règne à partir de 1740. C'est également un despote éclairé. Mais il va peu à peu devenir autoritaire.
La Prusse à la fin du XVIIIe siècle est sur le point de devenir la première puissance militaire. En 1774, Frédéric II meurt, mais la Prusse est consolidée. La Prusse s'empare d'une partie de la Pologne. Une autre partie est donnée à l'Autriche et enfin une partie est donnée à la Russie.
En Russie, Catherine II est à la tête de l'empire depuis 1762. Admiratrice de Montesquieu. Elle veut accroitre la puissance de la Russie. La religion officielle est le christianisme orthodoxe. Catherine II meurt en 1796.
[...] Ils choisissent la Prusse comme Etat dirigeant avec comme empereur d'Allemagne le roi de Prusse Frédéric Guillaume IV. Mais la puissance de l'Autriche se révéla de nouveau, elle contesta les événements en Allemagne. Par crainte de l'Autriche, Frédéric Guillaume IV refusa la couronne, car en plus, il ne voulait pas la tenir du peuple. Échec du projet démocratique allemand. Les libéraux réagirent violemment, mais l'armée prussienne les écrasa. Députés arrêtés, parlement décomposé. Frédéric Guillaume IV tenta de récupérer le mouvement. [...]
[...] Il refuse le titre de prince de Trocadéro que lui propose le roi d'Espagne. Le duc fait tout ce qu'il peut pour protéger les libéraux espagnols. Finalement, les troubles en Espagne vont prendre la forme de querelle dynastique. Ferdinand VII voudrait qu'après sa mort, la personne en légitimité d'accéder au trône soit une femme : Isabelle, sa fille qui a alors un an. Or la loi salique de 1713 impose comme successeur un homme, sinon le pouvoir doit revenir à l'homme le plus proche, en l'espèce il s'agit de son frère : don Carlos, oncle d'Isabelle. [...]
[...] Cela effraie les Européens. Une opinion contre révolutionnaire se développe en Europe et les Rois européens s'interrogent sur le fait d'intervenir militairement en France. Paragraphe 2 - La guerre contre la Révolution française Chaque pays a des préoccupations propres. Par exemple, en Autriche, Joseph II beau frère de Louis XVI a autre chose à faire que de s'occuper de la France : les Pays-Bas se révoltent et la Hongrie est aussi sur le point de se soulever. De plus, il consacre son énergie au partage de la Pologne et en 1795, c'est chose faite, car la Pologne est rayée de la carte. [...]
[...] Le préalable de toute cette entente était de chasser les Autrichiens. Par la suite, le cousin de Napoléon III (Jérôme) partit à Turin officiellement pour signer l'acte le 26 janvier 1859. Ce traité d'alliance n'était exécutoire qu'à condition qu'il y ait un acte agressif de l'Autriche. Cavour n'attendait que cela et astucieusement, eut recours à un système de provocation pour pousser l'Autriche à réagir. Elle somma le gouvernement piémontais de se désarmer sous trois jours, le Piémont ne s'inclina pas et Napoléon III déclara la guerre à l'Autriche. [...]
[...] Malgré sa foi personnelle, il tient compte des revendications des Belges du sud, catholiques. Malgré tout, ils développent un certain mécontentement, notamment par le biais des évêques qui n'apprécient pas que l'enseignement public soit fondé sur la foi protestante. Les opposants à cette réforme invoquent le nom respect des croyances individuelles et surtout la restriction des possibilités de liberté d'enseignement pour les catholiques. Donc, les libéraux considèrent que le pouvoir politique est trop autocratique, trop personnel, et réclament un système qui associe davantage les élites. [...]
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