En 1870, les républicains craignent de voir le pouvoir leur échapper et surtout qu'il revienne aux catholiques. Il y a une opposition entre les républicains souvent laïques et les catholiques favorables à la monarchie. Les catholiques sont appelés les "intransigeants" avec Louis Veuillot et son journal "L'Univers", ils veulent un retour à l'Ancien Régime.
La République veut s'installer contre les catholiques et la domination de l'Eglise. Paul Bert en 1879 déclare à l'Assemblée nationale que le Roi a disparu et que le curé doit retourner dans son église. En 1905, la loi de Séparation de l'Eglise et de l'Etat va briser le Concordat, la religion n'a plus rien de public. Il y a une perte de l'influence de la religion sur la vie civile.
[...] Ils ont souvent chez eux une personne qui va assurer l'enseignement notamment en milieu rural, avant que l'enfant ne parte en pension. Des barrières pour le peuple Accès au secondaire peu probable pour ceux qui sortent de l'école primaire. Des systèmes de bourses sont mis en place mais les effectifs du secondaire n'augmentent pas entre 1880 et 1930. La bourgeoisie et la noblesse refusent le peuple. L'université est uniquement réservée au secondaire. Pour le primaire il y a possibilité de poursuivre après le certificat d'études avec les EPS et les cours complémentaires. [...]
[...] Entre l'Empire de Napoléon 1er, la monarchie et la république. Les 2 premières républiques n'ont pas tenu le coup. La 1ère suit l'Empire de Napoléon après la révolution. La 2ème est de 1848 à 1850. La 3ème république est depuis 1870 avec la succession de la 4ème république (1947- 1958) et la 5ème république depuis 1959. En 1870, les républicains craignent de voir le pouvoir leur échapper et surtout qu'il revienne aux catholiques. Il y a une opposition entre républicains souvent laïques et les catholiques favorables à la monarchie. [...]
[...] Les études sont payantes : c'est un enseignement secondaire. De 6 à 10 ans on a les petites classes de lycée puis après c'est le collège. Peuple : Enseignement primaire Ecole semble inutile pour les fils d'ouvriers et de paysans car elle n'est pas perçue comme un progrès social. C'est de 6 à 11 ou 13 ans et elle se termine par le certificat d'études. Entre 12 et 17 ans, âge du service militaire, il y a un vide complet du contrôle de la jeunesse. [...]
[...] C'est assurer son contrôle et sa formation. Il faut donc choisir des contenus et des pédagogies pour former un citoyen lucide, cultivé et autonome dans une démocratie. La formation de la jeunesse est de prise avec la politique, elle paraît neutre et objective mais ce n'est pas tout à fait cela. L'école assure aussi un contrôle sur les masses, on donne un enseignement minimum pour apprendre à vivre en société. Les contenus sont donc décidés car il y a beaucoup d'enjeux. [...]
[...] Bert, F.Buisson, et J.Macé se proposent d'assurer l'avenir de la démocratie en organisant un enseignement primaire, laïque, obligatoire, gratuit. Ils veulent rompre avec l'idée que les classes élémentaires ne sont pas des établissements de charité. Et rompre aussi avec l'idée que la généralisation de l'enseignement est un facteur de désordre et de corruption. Ils veulent concentrer les moyens sur l'enseignement élémentaire et faire de cette école la base du secondaire. Il n'y a pas de disparition du privé, il y a une cohabitation qui va durer. [...]
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