Histoire contemporaine, France du XIXe siècle, IIIe République, colonisation française, Second Empire, Louis-Philippe, IIe République, Monarchie de juillet, Restauration, affaire Dreyfus, crise boulangiste, républicanisation, Commune de Paris
Ce siècle est celui de la déchristianisation, du développement de la presse ou encore de l'institution publique, cette période possède un héritage de la Révolution française. 1814 marque la fin du 1er Empire et du début de la restauration, mais c'est aussi la fin d'un cycle politique commencé en 1789 et achevé par l'Empire. Ce cycle à propulser la France à l'avant garde de l'Europe, mais également à l'écart des autres monarchies de l'époque. Une chose s'achève, mais la façon de faire de la politique en France a changé, on a expérimenté des régimes politiques pendant ces 25 ans, les tendances politiques différentes ont menées à un conflit et une instabilité politique très forte pendant le 19e siècle. Des outils politiques ont été créés (suffrage universel…) et la carte de l'Europe a profondément été modifiée.
[...] Les frustrations sociales commencent à se multiplier. Les frustrations sociales La Monarchie de Juillet est présentée comme l'apogée de la bourgeoisie, le Roi était très simple et semblait très bourgeois, cherchant à se distinguer des rois précédents, mais sous cette modestie apparente, il est le père de 10 enfants, préférant la famille à la cour L'image du Roi semble être celle des bourgeois d'ailleurs il nommera des bourgeois en tant que ministres. Le système censitaire favorise les notables et le clientélisme. [...]
[...] Cette menace sera indirectement à l'origine de la Grande Guerre mais n'ébranle pas la République. La droite et l'extrême droite A l'extrême droite, Boulanger et l'Affaire Dreyfus ont fait fleurir des ligues regroupant des personnes opposées à la démocratie parlementaire et favorable à la Monarchie. La personnalité principale est Charles Maurras. Elle est soutenue par des journaux. Mais elle apporte une alternative au nationalisme républicain, ils défendent un nationalisme de fermeture, il consiste à lister ce qui ne sont pas français. [...]
[...] On fonde donc en 1898, la ligue des droits de l'homme. Cette crise traverse tout les courants politiques. Quant aux anti-dreyfusards l'honneur de la France s'incarne dans l'armée, il faut donc la défendre à tout prix, on ne supporte pas la mise en cause de l'armée, on définit les dreyfusards comme des traitres et des mauvais français. On tient aussi ce discours pour les socialistes, mais on attaque aussi la Franc-Maçonnerie. On trouve donc chez eux des monarchistes ou encore des bonapartistes. [...]
[...] Pédagogie populaire et symboles républicains Les français ont vécus sous plusieurs régimes différents et ne sont pas familiers de la république, on doit donc lui donner des images. Il y a donc une pédagogie des symboles et des images. On prend ces symboles dans la révolution. Par exemple, le drapeau tricolore auquel on associe les lettres RF, on adopte la devise « Liberté, égalité, fraternité » promue par la deuxième république. On met en vigueur la figure de Marianne coiffée du bonnet phrygien, il y a un culte de Marianne, interdit pendant l'ordre moral. Marianne est la figure opposée de la vierge Marie. [...]
[...] On se dispute le territoire africain, la Grande Bretagne est en tête mais la France s'y engagera pour restaurer le prestige national après la défaite contre la Prusse. Cela pose des problèmes chez les nationalistes qui considèrent cela comme une diversion, jugée secondaire. On voit une héroïsation des héros de la colonisation, on y voit aussi une certaine pacification. Cette rivalité débouche sur des tensions internationales fortes comme en 1898, avec la crise de Fachoda. Cette crise se déroule en Egypte pour le contrôle d'une île dont la forteresse est occupée par Marchand, encerclé par les anglais et les égyptiens. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture