Exposé retraçant la construction de l'histoire contemporaine à travers les différents auteurs de la Révolution, du XIXe et du XXe siècles. Il se destine tout particulièrement aux étudiants en histoire. Un document intéressant de six pages au format Word, pour quelques 2500 mots.
[...] Il considère qu'après, la Révolution est terminée. Le summum de la Révolution est la Fête de la Fédération sur le Champs de Mars (14/07/1790). Il réprouve la Terreur qui correspond, selon lui, à une machine oligarchique du gouvernement où le comité de Salut public s'est érigé en gouvernement du peuple sans le vote du peuple. Pour lui, Robespierre a détourné la Révolution Française en instaurant la fête de l'Etre Suprême en juin 1794 (car Robespierre ne supportait pas l'athéisme de ses partenaires). [...]
[...] Pour eux, la Révolution est un moment unique dans l'histoire de France et d'Europe. Ceux qui ont aimé la Révolution De juillet 1794 à novembre 1799, c'est la période Thermidorienne et le Directoire. On va tenter de montrer à quoi a servi la Révolution. Condorcet parle de progrès et de liberté Pour lui, le progrès et la liberté sont les leçons à retirer de la Révolution. L'idée des Lumières doit se propager. Philippe Buchez (1796-1865) est un chrétien socialiste qui a écrit un ouvrage sur l'Histoire parlementaire de la Révolution Française (1833- 1838) en 50 volumes avec la complicité de Roux. [...]
[...] Certains optent pour 1492 avec la découverte des Amériques. o La fin de l'époque moderne varie selon les pays. Pour l'Italie c'est 1860, en France c'est 1789 (mais contesté), pour les pays colonisés c'est au moment de leur décolonisation o Au départ, l'histoire contemporaine était définie par le fait qu'on pouvait interroger les acteurs de la période. Mais, dans ce cas, cette période serait en constante évolution et aurait tendance à se décaler dans le futur. Il y a donc débat entre les modernistes et les contemporanéistes. [...]
[...] Il fait partie de la Nouvelle Histoire. Furet est sollicité pour le bicentenaire de la Révolution Française et a laissé des œuvres comme le dictionnaire critique de la Révolution et Penser la Révolution Française (1978). Selon Furet, deux grands auteurs sont oubliés de l'historiographie révolutionnaire : Tocqueville et Auguste Cochin. Cochin a écrit la Société de pensée, pour lui la révolution repose sur un discours imaginaire qui prend le pouvoir et coupe des têtes, s'arrête le 9 thermidor. Alors que Tocqueville débute la Révolution le 9 thermidor avec la création de l'état moderne Deux autres historiens portent un nouveau regard sur la Révolution : Denis Richet (vu plus haut) et Mona Ozouf qui dans son livre, le Procès du roi, la nation a tué le père. [...]
[...] Il a écrit une histoire de la Révolution Française (1922-1924), sa thèse portait sur les clubs de Paris. Il pense que la Révolution Française est une révolution bourgeoise et non pas populaire. Suivant cette logique, les Girondins représentent la fraction bourgeoise et les montagnards la fraction populaire. Sa conception s'accentue avec la révolution d'octobre de 1917 et son adhérence au PC en 1920 (congrès de Tours). Il met en avant Robespierre comme la vraie figure de la Révolution Française. La conception de l'histoire marxiste prend la place de l'histoire patriotique et socialisante. [...]
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