Histoire de la construction européenne, construction européenne non communautaire, construction communautaire, OCDE, Conseil de l'Europe
Pour le 60ème anniversaire de la libération d'Auschwitz, on a fait preuve de solennité comme on n'en avait encore jamais fait: 45 chefs d'Etats…. La première raison est que les survivants sont de moins en moins nombreux et qu'on souhaite garder en mémoire ce qui c'est passé. Pour les 50 ans, en 1995, la situation sur le plan européen était différente. La situation de l'Union Européenne, aujourd'hui, est beaucoup plus problématique: on sait beaucoup moins où est ce que l'on va. Depuis l'élargissement, on ne sait plus très bien comment les choses vont se passer, on ne sait pas où sont les frontières théoriques de l'Europe: problème de la Turquie, celui de l'Ukraine (elle prend le chemin d'un régime démocratique, il n'y a aucune raison de ne pas l'intégrer) et celui des pays balkaniques.
[...] - le droit de pétition devant le Parlement européen. - la possibilité de recourir au médiateur européen. Le traité de Maastricht a élargit le champ d'intervention de l'Union européenne dans les politiques structurelles. Il y a un nouveau fond: le fond de cohésion, qui correspond à l'objectif de cohésion économique et sociale pour les Etats où le PIB par tête d'habitant est de 90% de la moyenne communautaire. Les pouvoirs du Parlement européen ont été renforcé, notamment par la création d'une nouvelle procédure: la codécision qui met pratiquement sur le même plan le conseil des ministres et le Parlement européen (ça donne l'apparence d'un système parlementaire classique des Etats fédéraux). [...]
[...] Cela a été, probablement, la crise la plus grave à laquelle la construction européenne. Cette crise ne va pas, en apparence, durer très longtemps. En janvier 1966, les choses semblent s'arranger avec le compromis de Luxembourg. C'est une espèce d'accord politique entre les six Etats membres par lequel ils gardent la règle de la majorité qualifiée mais à chaque fois qu'un Etat considèrera que les votes touchent des "intérêts très importants" pour lui, il pourra demander le vote à l'unanimité. [...]
[...] Dans les années 1870, le gouvernement réaffirme son attachement au libre échange, ce qui provoque à nouveau des disparitions massives d'exploitations agricoles. A la veille de la première guerre mondiale, il n'y a plus que d'agriculteurs dans la population active. Cette politique sera maintenue dans les années 1930, à la suite de la crise de 1929, mais avec un changement, c'est à dire que le gouvernement va aider les paysans. Les français vont faire le choix exactement inverse. Napoléon III avait imposé un début de libre échange. [...]
[...] La période Delors est considérée un peu comme l'âge d'or de la construction européenne. Delors a un profil formidable: il est à la fois chrétien démocrate et social démocrate. On a essayé de rééditer le coup avec Romano Prodi pour les mêmes raisons, mais cela n'a pas marché. Pour la première fois, les Etats membres vont mettre à la tête de la commission un personnage politique de premier plan: il a été ministre de l'économie et des finances de l'un des grands pays, et de plus fondateurs. [...]
[...] Cinq Etats vont le faire dans les jours ou les semaines qui suivent. Seule la France ne le ratifie pas où un débat virulent va diviser la population en deux (on va parler d'une nouvelle "affaire Dreyfus"). C'est une ligne de partage non pas droite/gauche, mais qui traverse les deux camps. Les communistes y sont complètement défavorables, la SFIO quant à elle est partagée entre une aile gauche qui est hostile au traité et une aile droite qui milite pour. [...]
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