En 1973, Alain Peyrefitte publie « Quand la Chine s'éveillera… le monde tremblera ». Plus de trente-cinq ans plus tard, la projection de l'écrivain gaulliste d'une Chine développée s'est clairement traduite dans le réel. Dans l'intervalle, la Chine a subi une véritable mutation, en développant tour à tour l'agriculture, les manufactures, l'industrie à faible valeur ajoutée, puis à forte valeur ajoutée, l'armée, la recherche spatiale, etc. Pourtant, si cette transformation est impressionnante, ce ne fut pas la seule sur les deux derniers siècles.
Il est en effet nécessaire de revenir à ce que fut la Chine au milieu du XIXe siècle pour comprendre les différentes mutations qu'a subies l'empire du Milieu de 1840 jusqu'à nos jours : guerre contre l'Occident, dernière dynastie, proclamation de la République, guerre civile, victoire des communistes, socialisation à grande échelle, Grand Bond en avant, Révolution culturelle, mort de Mao, massacre de Tian Anmen et le spectaculaire développement économique. Tous ces évènements doivent être appréhendés de concert pour comprendre l'histoire, les atouts et les faiblesses du pays qui représente le cinquième de la population mondiale.
[...] Il est ainsi à rattacher à la seconde tendance décrite ci- dessus. Deux forces politiques vont désormais jouer un rôle grandissant en Chine. La première, nationaliste et xénophobe est le parti du Guomindang dont le chef Sun Yat-sen, revenu en Chine en 1917, dirige le gouvernement de Canton et bénéficie d'un large soutien populaire. L'action du parti se résume dans les trois principes du peuple définis en 1905 : suppression des tutelles étrangères, bonheur du peuple, modernisation de la Chine. [...]
[...] Ainsi Mao, est pour une stratégie offensive et s'oppose à la coexistence pacifique respectée par Kroutchev. Ainsi, en juillet 1958, l'offensive chinoise contre les îlots de Quemoy et Matsu, toujours aux mains des nationalistes, échoue parce que les soviétiques de leur fournir des missiles ; - La stratégie à employer dans les pays sous-développés divise également les deux pays : les Chinois ne veulent pas laisser la direction des révolutions nationales aux bourgeoisies locales, tandis que les Soviétiques ne veulent rompre leurs accords avec les non-alignés : Nehru, Nasser et Tito. [...]
[...] Il est en effet nécessaire de revenir à ce que fut la Chine au milieu du XIXe siècle pour comprendre les différentes mutations qu'a subies l'empire du Milieu de 1840 jusqu'à nos jours : guerre contre l'Occident, dernière dynastie, proclamation de la République, guerre civile, victoire des communistes, socialisation à grande échelle, Grand Bond en avant, Révolution culturelle, mort de Mao, massacre de Tian Anmen et le spectaculaire développement économique. Tous ces évènements doivent être appréhendés de concert pour comprendre l'histoire, les atouts et les faiblesses du pays qui représente le cinquième de la population mondiale. I. D'un empire de plus de 3000 ans à la révolution communiste A. Les guerres de l'opium entraînent défaites et humiliations (1840-1895) À la fin du XIXe siècle, la Chine semble incapable de se moderniser à la différence de ce qui s'est passé au Japon. [...]
[...] Au début de 1937, un accord est conclu entre les deux parties. Les nationalistes promettent des réformes sociales et les communistes stoppent leur réforme agraire et intègrent l'Armée rouge dans les rangs nationalistes. Cette alliance oblige le Japon à précipiter les évènements. Il profite d'un incident de frontière pour déclencher le 26 juillet 1937 la guerre ouverte contre la Chine. Dès le 8 août, les Japonais entrent à Pékin. La supériorité technique des Japonais en matière d'aviation et d'artillerie leur permet d'occuper en un an les provinces du nord de la Chine. [...]
[...] L'objectif est de substituer la famille conjugale à la famille patriarcale. Les réformes agraires : On l'a vu, la Chine est un pays peuplé essentiellement de paysans puisque ce statut concerne des actifs. Pourtant, très peu possèdent vraiment leur terre. En juin 1950, la loi agraire est appliquée à l'ensemble du territoire auparavant seules quelques zones géographiques dominées par les communistes étaient concernées. Conséquence : les terres des propriétaires non exploitants sont confisquées puis redistribuées et partagées entre les 300 millions de paysans qui deviennent propriétaires d'exploitation de petite taille Au total, près de la moitié des terres cultivables change de propriétaires 46 millions d'hectares passent aux mains de 300 millions de paysans. [...]
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