Cours d'histoire proposant une analyse du 19e siècle, siècle de l'industrialisation, et le siècle qui le suivit, ponctué de crises économiques. Les causes de ces dépressions tout au long du XXe siècle sont analysées, cela permettant une meilleure compréhension de notre situation économique actuelle.
[...] Ford cherche à vendre énormément, avec un bénéfice réduit. Il produit en grandes quantités et paie ses salariés près du double du salaire pratiqué par ses concurrents. Il pense ainsi que ses ouvriers seront ses futurs clients. En divisant le prix des voitures par 9 et en multipliant la production par plus de 100 en 10 ans, Ford obtient des gains de productivité énormes. Mais le fordisme tend à vider de sens la profession ; c'est l'aliénation et la déstructuration de l'ouvrier, auquel on demande la même efficacité qu'une machine. [...]
[...] Et dans cette société industrielle, on voit naître également l'importance de la publicité. A partir de 24, la prospérité commence à revenir en Europe, malgré une situation monétaire difficile. L'Allemagne a dévalué le montant de sa monnaie, et retrouve sa stabilité, contrairement à la France. L'Angleterre en 1925 rétablit la valeur or de sa monnaie en lui redonnant sa valeur de 14 : elle mène alors une vaste politique de désinflation et sacrifie ses industries. D La Crise de 29 Lors du Krach de 29, l'Economie mondiale s'effondre. [...]
[...] Cette classe moyenne soutient la démocratie et est très attachée aux valeurs de la IIIe République. III Idées et doctrines sociales à l'âge industriel A Le triomphe de l'idéologie libérale Pères du libéralisme : - Adam Smith - Malthus - Ricardo - JB Say - Stuart Mill Les auteurs légitiment le capitalisme qui même s'il est critiquable, reste le système qui a fait ses preuves : il faut laisser faire les possibilités et la liberté d'entreprendre mais avec la logique du profit. [...]
[...] Au départ, ce sont surtout les moyennes et les grandes entreprises. Les patrons des premières grosses entreprises industrielles assument la dimension de l'innovation et trouvent les financements dans leur propre fortune. Mais dans plusieurs domaines, comme dans le ferroviaire, les besoins de capitaux sont énormes : construction du matériel en masse, très nombreux matériaux, possession de terres Les grandes entreprises nécessitent de gros investissements et ne peuvent plus se contenter de fortunes familiales. Il faut dorénavant être confronté à de nouveaux marchés, et posséder une immense puissance bancaire pour faire tourner son industrie ; c'est pourquoi on voit de plus en plus les secteurs industriels intimement liés aux sociétés financières. [...]
[...] Les syndicats veulent changer la nature de la société dans laquelle les grèves ne sont pas autorisées, et les syndicats interdits. Deux grandes tendances s'expriment : - Un syndicat réformiste, comme en Angleterre ou en Allemagne. Ce sont des syndicats qui veulent matériellement améliorer le sort des ouvriers. Ils sont ouverts aux négociations avec le patronat, et n'ont pas d'aspiration politique. - Un syndicat révolutionnaire comme en France ou en Italie. La priorité est la préparation à la révolution des ouvriers. [...]
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