Nombreux furent ceux qui craignaient que la Constitution de 1958 ne perdure guère plus longtemps que celle de 1946 tant on avait l'impression qu'elle eut été créée pour le seul Charles de Gaulle. La constitution de la Vème République a fait naître un régime parlementaire, néanmoins en pratique, le Général de Gaulle imposa cependant d'emblée une lecture présidentielle de la Constitution.
[...] De Gaulle contrôle également l'opinion publique par la télévision, les conférences de presse et les voyages en province. Sa popularité est immense en 1962 : il a is fin à 16 ans de guerre coloniale, rétabli la stabilité gouvernementale, favorisé l'expansion économique et redoré le prestige français à l'extérieur. Ses partisans se trouvent aussi bien à droite qu'à gauche. Le souci de l'indépendance nationale En politique extérieure, De Gaulle veut assurer l'indépendance nationale ce qui implique la contestation du leadership américain pour rééquilibrer l'alliance atlantique en faveur du Royaume-Uni et de la France. [...]
[...] La gauche canalisera ce mouvement de contestation, spontané ou essaiera de le faire à partir de fin mai 1968. Pompidou alors premier ministre va gérer la crise en alternant concessions (ex : Accords de grenelle du 27 mai 1968) et répression. A partir du 30 mai, à la suite d e l'appel de De Gaulle à la majorité silencieuse c'est le reflux du mouvement. Les élections provoquées par De Gaulle en juin 1968 sont une déroute pour la gauche (peur des électeurs, volonté de retour à l'ordre) et une victoire pour l'UDR (Union pour la défense de la république) ayant les des sièges avec les républicains indépendants. [...]
[...] C'est une politique libérale (marquée cependant par l'augmentation des prélèvements obligatoires qui dépassent 40% du P.I.B dés 1979) ayant un coût social très lourd (augmentation du chômage) faisant de Barre une personne très impopulaire. Cette politique favorisait également la montée de la gauche unie jusque 1977 menaçant le régime. C'est la rupture de l'union de la gauche en septembre 1977 qui permettra la victoire de l'U.D.F (fédération regroupant les partis du centre et de droite autour de V.G.E en 1978) et du R.P.R aux élections législatives de 1978. [...]
[...] Usures et crises de la république gaullienne Les déceptions électorales Elles sont liées au renouveau de l'opposition, plus structurée, qui frôle la majorité en 1967. En décembre 1965, De Gaulle n'est élu qu'au second tour des voix) car François Mitterrand, ayant fédéré la gauche non communiste dans la fédération de la gauche démocratique et socialiste ( F.G.D.S) a réussi à imposer le ballottage ( en exploitant le mécontentement économique). Le gaullisme va faire face ainsi à une opposition mieux mobilisée par Jean Lecanuet (centre démocratique : M.R.P, libéraux, C.N.I) et François Mitterrand ce qui explique le bon score de l'opposition en 1967 (les gaullistes et els indépendants ne conservent la majorité qu'à une voix de majorité). [...]
[...] Ce programme était résumé en 110 propositions. Ce sont donc des réformes profondes de l'économie (nationalisations visant à construire un grand secteur public fer de lance de la croissance), de la justice (abolition de la peine de mort), de l'administration ( la loi sur la décentralisation en 1982 : Deferre, autorisation des radios privées et création de la haute autorité de l'audiovisuel). C'est aussi un ensemble de mesures visant à relancer l'activité économique par la relance de la consommation, relèvement du S.M.I.C, crédit desserré, durée de travail hebdomadaire à 39 heures, 5ème semaine de congés payés, retraite à 60 ans Toutes ces réformes bénéficient de l'état de grâce mais devant l'échec de la politique de relance (la dette publique, les importations et le chômage sont en augmentation sensible), les socialistes doivent pratiquer une politique de rigueur décidée à partir de juin 1982. [...]
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