Dissertation d'Histoire contemporaine ayant pour objet : « L'établissement de la laïcité sous la IIIème République ». Elle a été réalisé dans le cadre d'un séminaire d'Histoire contemporaine, et contient l'intégralité de ce qu'il faut intégrer pour réaliser une excellente dissertation. De plus ce document est suffisamment structuré pour permettre de comprendre très clairement les enjeux du sujet.
[...] Veillez donc à bien situer les faits dans leur contexte, et à en caractériser les enjeux sans faire d'anachronisme. Les faits doivent être expliqués, c'est en cela que l'histoire est un exercice intelligent et non une simple compilation : ne vous limitez pas à énumérer de plus il y a ; exprimez les notions de cause, de conséquence, de restriction, d'opposition, etc. L'établissement de la laïcité sous la IIIème République Ne pas retracer toute l'évolution depuis l'Antiquité, ni même depuis la Révolution. [...]
[...] Les lieux de culte (titre III de la loi) qui à l'issue de la Révolution et du Concordat de 1801 étaient devenus propriété de l'Etat le restent, mais sont mis gratuitement à la disposition de ses associations cultuelles à constituer. N.B. la loi ne fait pas de différence entre l'Eglise catholique et les autres confessions, ce n'est qu'en raison du refus des catholiques de constituer les associations cultuelles qu'il y aura un traitement particulier des lieux de culte catholiques Application : Refus du pape Pie X ; au contraire protestants et juifs appliquent la loi Crise des inventaires. [...]
[...] Le concept de laïcité se construit donc pour défendre l'héritage des Lumières, la démocratie, les libertés. Les partisans de la laïcité se partagent entre laïcistes de combat, pour qui toute religion est nécessairement obscurantiste et promise à la disparition devant la marche triomphante du progrès, et partisans d'une conception libérale de la laïcité, attachée simplement à séparer Eglise et Etat en laissant la religion à la seule sphère privée. Le conflit Eglise/Etat est particulièrement aigu à la suite des lois scolaires de Jules Ferry (années 1880), et après l'adoption de la loi de 1901 sur les associations, loi profondément libérale mais instituant un régime spécial pour les associations religieuses, soumises à une autorisation ; une loi de 1904 interdit l'enseignement à tous les congréganistes. [...]
[...] Non application de la loi dans les colonies, et en Alsace-Moselle après la guerre. En 1921, entente avec le Vatican, formation d'associations diocésaines pour gérer les biens de l'Eglise catholique mais l'Etat et les collectivités locales restent propriétaires des édifices antérieurs à la loi de 1905 et les entretiennent à leurs frais, ce qui pénalise les religions qui avaient accepté le cadre de la loi 4. Conclusion : une loi qui a été source de liberté pour l'Etat et pour l'Eglise ; apaisement après la crise des inventaires ; laïcité devenue un principe fondamentale inscrit dans le préambule des Constitutions de la IVème et de la Vème République, mais des problèmes nouveaux surgissent, nés notamment de l'apparition de l'islam en France, d'où un débat actuel sur la nécessité ou non de réviser cette loi désormais centenaire. [...]
[...] : le conflit Eglise/Etat au début de la IIIème République. Le conflit est idéologique : Eglise catholique arc-boutée contre la modernité (Syllabus de Pie IX en 1864 : condamnation des idéologies telles que libéralisme, socialisme, contre positivisme, scientisme et foi dans le progrès (que l'on peut interpréter comme une sorte de religion de substitution Il est aussi politique : entre 1870 et 1879, période de l' ordre moral les catholiques prennent position en faveur du rétablissement de la monarchie (après la défaite devant la Prusse et le drame de la Commune, interprétés comme un châtiment divin pour l'impiété de la France). [...]
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