L'héritage des révolutions

Thèmes abordés

révolution, héritage, politique, europe, contemporaine, origine

Résumé du document

La plupart des institutions et des mots utilisés en politique datent de cette période, tels que les grandes doctrines politiques étudiées dans ce cours. On invente nos techniques actuelles au XIXe siècle, jusqu'à la Grande Guerre. Il fut la matrice de notre modernité. La culture politique moderne, après la philosophie des Lumières, vient de cette période.
L'Europe est en train de se construire, et elle nous impose de comprendre la diversité des pays. On ne considère pas la France comme l'unique référence de l'Occident. Il y a une grande diversité en Europe qui est le fruit d'un développement économique, sociale, politique et culturel.
Le vocabulaire est essentiel. La révolution, le mot, vient de l'astronomie, c'est un cercle qu'effectue un astre autour de son orbite. C'était le sens ancien. On parle aussi de la révolution des saisons, mais c'est un peu désuet. A la fin du XVIIIe, révolution devient rupture profonde violente et surtout irréversible. Ce n'est pas une révolte mais quelque chose qui bouleverse une nation. Le 5 octobre 1789 symbolise ce changement de sens, grâce à la célèbre phrase adressée à Louis XVI qui demandait « C'est une révolte ? » on lui répondit : « Non sire, c'est une révolution ». C'est ce qui créé un avant et un après. Dès l'été 89, les Français invitent le mot « Ancien Régime », quatre mois après ils avaient l'impression que rien ne sera jamais plus comme avant. On retrouve ce sentiment dans les commentaires des Egyptiens actuellement. On ne retrouve plus le sens premier du retour à la case départ.

Extraits

[...] On à l'époque, une pensée critique de la tradition. La tradition, tradere ou transmettre en latin, c'est ce qui est transmit, ce que l'on fait sans s'en apercevoir, car elle nous est pratique ou donné. La pensée des Lumières questionne cette tradition : est-ce que tout ce qui nous a été transmis est justifié ? Ils réexaminent et reconsidèrent ce qui leur a été transmit. Voltaire pour la religion, Rousseau pour la politique, Beccaria pour le droit. On examine selon le critère de la raison et de l'utilité. [...]

[...] C'est une garantie supplémentaire. Avant la Révolution il y avait des sujets du roi, maintenant il y a des citoyens et des citoyennes. Le religieux Au XVIII de la population de l'époque est catholique. On introduit la liberté de conscience et de culte. Il n'y a plus ni discriminations, ni persécution. La citoyenneté ne repose pas sur la religion mais la nationalité. La Révolution est en fait une rupture avec la religion. Dans sa phase la plus radicale, on tente d'anéantir la religion. [...]

[...] Ça devient une référence obligée de tous les révolutionnaires en Europe. En 1917, on accueille Lénine qui s'apprète à faire la révolutoin avec la marseillaise et non l'internationale. Elle continue à être un sujet polémique entre les historiens des différentes idées politiques. [...]

[...] Il faut que les discussions et prises de positions soient publiques. On parle de transparence maintenant. Ca va donner naissance à une expression qui est le mot « opinion publique », vers 1760. Les opinions publiques doivent etre discuté en public, ce qui crée la sphère public. A l'époque, elle n'est exercée qu'en Angleterre grâce à son parlement, ou on discute publiquement. La Révolution américaine Entre 1773 et 1784, c'est la première guerre d'émancipation d'une colonie contre la Grande Bretagne, ils n'avaient pas de représentation et trop de taxes. [...]

[...] Le vocabulaire est essentiel. La révolution, le mot, vient de l'astronomie, c'est un cercle qu'effectue un astre autour de son orbite. C'était le sens ancien. On parle aussi de la révolution des saisons, mais c'est un peu désuet. A la fin du XVIIIe, révolution devient rupture profonde violente et surtout irréversible. Ce n'est pas une révolte mais quelque chose qui bouleverse une nation. Le 5 octobre 1789 symbolise ce changement de sens, grâce à la célèbre phrase adressée à Louis XVI qui demandait « C'est une révolte ? [...]