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De l'automne 1914 à 1918 la Première Guerre mondiale est avant tout une guerre de position. Sur le front oriental, l'armée russe subit une première défaite à Tannenberg face aux généraux allemands Ludendorff et Hindenburg.
La guerre de position est un effroyable carnage : l'organisation de vastes offensives par les Etats-majors se solde par des avancées minimes : les attaques que Joffre commande en 1915 sur la Champagne et l'Artois causent 350 000 morts, mais les lignes françaises n'avancent que de 4 km. Les Français et les Britanniques essayent de prendre l'avantage sur des empires centraux et d'ouvrir de nouveaux fronts comme celui d'Italie en 1915 dans les Dardanelles. L'année 1916 est marquée par la bataille de Verdun : à l'initiative des Allemands qui souhaitent ainsi « saigner à blanc l'armée française », elle entraine la mort de plus de 300 000 hommes et 400 000 blessés entre février et décembre, toutes armées confondues. Les Français tiennent la position de Verdun grâce à Pétain, mais au prix de l'une des batailles les plus meurtrières de la guerre. La bataille de la somme et l'offensive du chemin des Dames seront aussi des offensives très meurtrières où les mutineries sont vites réprimées.
En 1918, l'Allemagne lance une grande offensive à l'Ouest mais elle est repoussée ; l'Allemagne à l'illusion de pouvoir revenir sur un front à l'Ouest après la paix avec les bolcheviks instaurée avec les accords de Brest-Litovsk.
L'Entente tente d'asphyxier les économies des Empires centraux, les Britanniques imposent un blocus naval dans les mers du Nord. Les Allemands contrent le blocus par une guerre sous-marine et coulent en mai 1915 le Lusitania, un paquebot américain, en mer du Nord faisant ainsi basculer l'opinion américaine sur les Allemands. L'Allemagne suspend la guerre sous-marine en mai 1916, mais reprend en février : cette atteinte à la liberté des échanges entraine l'intervention des Etats-Unis, qui entrent en guerre en 1917 malgré leur réticences (...)
[...] La mort y est organisée de façon industrielle. Les populations, raflées dans toute l'Europe, y sont déportées dans des wagons à bestiaux pendant 5 à 6 jours environ ; beaucoup meurent avant même d'atteindre le camp. A leur arrivée, ceux qui peuvent travailler sont séparés de ceux vieillards, femmes inaptes au travail et enfants qui sont conduits immédiatement à la chambre à gaz avec du Zyklon B. Ignorants du sort qui les attend, ils se laissent conduire sans résistance vers de fausses douches collectives. [...]
[...] La faim, la fatigue et les maladies y tuent des milliers de Juifs par mois. Avec l'invasion de l'URSS par l'Allemagne le 22 Juin 1941, la politique nazie d'extermination se radicalise et la logique génocidaire commence. Les Einsatzgruppen suivent l'avancée des troupes allemandes et sont chargés d'exterminer, en les fusillant, tous les opposants réels ou imaginaires au régime nazi et ennemis sociaux, radicaux ou politiques (Soviétiques, Juifs, Tziganes, handicapés mentaux), soit plus d'un million de personnes entre 1941 et1943 : c'est la shoah par balle. [...]
[...] Les cimetières militaires se multiplient à l'arrière. Si le ravitaillement des soldats est assuré par des cuisines placées à l'arrière des lignes de tranchées, la nourriture est souvent de piètre qualité et les rations insuffisantes. La principale question des historiens est la capacité de résistance de ces soldats. Les mouvements pacifistes apparaitront après cette violence. III. Tenir au front Au début de la guerre, le sentiment qui domine est la résignation et le devoir chez les soldats. Jusqu'en 1917, le moral est correct ; la camaraderie est un puissant facteur de résistance à l'ennemi. [...]
[...] Ils existent deux sortes de camps : les camps de concentration et les camps d'extermination. Les camps de concentration, créés dès 1933, sont des camps de travail où la mort est fréquente. Certains sont en fait de véritables camps d'anéantissement par le travail, la faim et les mauvais traitements où le détenu doit lutter pour sa survie. La population de ces camps est très diversifiée : des opposants politiques, des Juifs, des homosexuels puis progressivement des résistants venus de toute l'Europe. [...]
[...] La création de l'ONU s'est accompagnée de la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'Homme le 10 Décembre 1948. Elle proclame l'universalité des principes démocratiques et de certains droits économiques et sociaux à travers diverses organisations. [...]
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