Guerre du Vietnam (1964-1975), échec du containment, Guerre froide, Viêt-Cong, colonialisme français, bipolarisation, Laos, Indochine, insurrection communiste, Cambodge, Hô Chi Minh, guerre des tunnels, guerre à outrance, offensive du Têt, accords de paix de Pairs
La guerre du Vietnam est un conflit qui se déroule en Asie du Sud-est de 1964 (intervention militaire des États-Unis) à 1975 (prise de Saïgon et réunification du Vietnam sous régime communiste). Le conflit oppose la République Démocratique du Vietnam (Nord) soutenue par l'Union soviétique et la Chine à la République du Vietnam (Sud) et aux États-Unis : c'est un conflit périphérique de la Guerre froide. C'est aussi une guerre civile qui oppose l'Armée Populaire du nord Vietnam et le Front National de libération du sud Vietnam (Viêt-Cong) à l'Armée de la République du Vietnam du Sud.
[...] En mars 1975, les forces communistes lancent une offensive générale, l'armée du sud Vietnam est débordée. En avril les Khmers rouges (communistes) prennent le pouvoir au Cambodge. Le 30 avril 1975, les forces communistes entrent dans Saïgon tandis que les hélicoptères évacuent dans la précipitation et l'affolement les derniers Américains de l'ambassade des États-Unis. Au Laos, les communistes du Pathet Lao prennent le pouvoir et fondent une République Démocratique Populaire. Le Vietnam est réunifié et prend le nom de République Démocratique du Vietnam dont la capitale est Hanoï. Saïgon est rebaptisée Hô Chi Minh- Ville. [...]
[...] L'escalade et l'engagement militaire massif des États-Unis au Vietnam (1964-1965) A. Indépendance et bipolarisation du Vietnam dans un contexte de Guerre froide Le Vietnam est une ancienne colonie française qui formait avec le Cambodge et le Laos l'Union Indochinoise. De 1946 à 1954, une guerre de décolonisation oppose la France et le Viêt- Minh (Ligue pour l'indépendance du Vietnam dirigée par Hô Chi Minh). En 1954, après la défaite de Diên Biên Phu, les Accords de Genève accordent l'indépendance au Vietnam, au Cambodge et au Laos. [...]
[...] La « vietnamisation » progressive du conflit et la victoire communiste ( 1969.1975 ) A. Le désengagement progressif des États-Unis En 1969, dans le contexte de crise intérieure provoquée par la guerre, le nouveau Président Richard Nixon (républicain) annonce le retrait progressif des soldats américains du Vietnam et le renforcement de l'Armée du sud Vietnam : « Vietnamisation de la guerre ». En 1972, les dernières unités combattantes américaines quittent le Vietnam. Cependant les bombardements américains se poursuivent au nord Vietnam. B. La signature des accords de paix de Paris Les négociations entre le gouvernement américain et le gouvernement du nord Vietnam débouchent sur la signature du cessez-le-feu en janvier 1973. [...]
[...] Conclusion La guerre du Vietnam est un conflit périphérique de la Guerre froide qui a coûté la vie à 1,7 million de personnes, militaires et civils confondus. Les conséquences sanitaires ont été aggravées par les épandages massifs de produits chimiques (dioxine). Pour les États-Unis, qui perdent 57 000 soldats, la guerre du Vietnam est un échec de la politique du containment et un traumatisme (dépression morale des années 1970) qui a profondément divisé la société américaine. Les dépenses militaires ont lourdement pesé sur l'économie américaine tandis que l'image internationale des États-Unis s'est profondément dégradée (bombardements, « agent orange », massacres La « théorie des dominos » s'est limitée à la péninsule indochinoise où se sont développés des régimes communistes. [...]
[...] Les États-Unis se lancent dans une guerre à outrance - Les États-Unis multiplient les opérations de « recherche et destruction » et emploient massivement les hélicoptères de transport de troupes (guerre héliportée). - La conscription est imposée aux jeunes Américains. En 1968 les forces américaines atteignent hommes : 3 millions d'Américains ont servi au Vietnam. - Les Américains utilisent massivement les bombardements au napalm (essence gélifiée). Ces bombes incendiaires ont un grand rayon de destruction (des hommes et de la végétation). Les victimes collatérales (civiles) sont nombreuses. [...]
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