Guerre et paix en Europe occidentale (1914-1989)

Thèmes abordés

Grande Guerre, Guerre, 1914-1918, alliances, Europe occidentale, 1re guerre mondiale, Grande-Bretagne, Allemagne, France, Autriche-Hongrie, Russie, Paix, Traités, Armistice, Seconde Guerre mondiale, Guerre froide

Résumé du document

Traditionnellement, l'on distingue pour la Première Guerre mondiale les causes profondes et les causes immédiates.
Chez les causes profondes, on trouve :
- Les rivalités internationales entre les puissances européennes de l'époque (Grande-Bretagne, Allemagne, France, l'Autriche-Hongrie et la Russie).
- Les traités d'alliance qui vont aboutir à cet enchaînement néfaste qu'est celui de la Guerre.
À la veille de la Première Guerre mondiale, les tensions sont très fortes en Europe et sont directement liées à des rivalités économiques et financières. Elles sont également liées au climat nationaliste qui s'est exacerbé par différentes crises et ces deux éléments sont renforcés par le jeu des alliances.

Extraits

[...] Les Français et Belges quittent la zone à leur tour en 1930. Ainsi, le plan Young prévoit une détente dans les relations franco-allemandes. Avec le retour d'Aristide Brillant au ministère des Affaires étrangères en 1924, ce dernier est soucieux de conserver de bonnes relations avec la Grande-Bretagne, et est donc tout à fait disposé à un rapprochement avec l'Allemagne. Des négociations vont ainsi s'ouvrir entre Français et Allemands, avec la participation des Britanniques, et vont aboutir en octobre 1925 aux accords de Locarno. [...]

[...] C'est cette première phase qui confrontera les armées en un face à face qui durera trois ans. - Le second temps de la Grande Guerre, qui se déroulera jusqu'en 1917, sera la guerre de position ou guerre de tranchées dans une stratégie plutôt défensive, mais cette guerre de tranchées est également ponctuée par quelques grandes offensives dans le but soit de percer les lignes adverses, soit de porter atteinte au moral des troupes adverses. Cette guerre des tranchées, au-delà des attaques ponctuelles, s'est accompagnée d'une autre stratégie, celle des attaques périphériques. [...]

[...] Une nouvelle étape est franchie lors de l'entrevue entre Hitler et Chamberlain les 22 et 23 septembre 1938, à Godesberg. Chamberlain affirme à Hitler que Prague accepte le rattachement à l'Allemagne des contrées ayant une majorité d'Allemands, mais cette acceptation de Prague se heurte aux nouvelles exigences de Hitler : celui-ci exige le rattachement de la totalité des Sudètes avant le 1er octobre 1938. L'Europe est alors au bord de la guerre, la Tchécoslovaquie mobilise et la France, l'Italie et l'Union soviétique rappellent leurs réservistes. [...]

[...] L'Europe de la Guerre froide au Dégel (1945-1962) L'Europe des Blocs. L'Europe, au moment de la capitulation allemande, est déjà pratiquement divisée. Toute une série de facteurs vont confirmer cette division de l'Europe : il y a tout d'abord le non-respect des accords de Yalta, l'échec de la conférence de Potsdam, la constitution du glacis soviétique et enfin, l'annonce par les États-Unis de mettre fin aux prêts-baux en août 1945, au bénéfice de l'Union soviétique. Tous ces facteurs ont, non seulement confirmé la division de l'Europe, mais aussi accélérée la rupture de la Grande Alliance entre les pays occidentaux et l'URSS. [...]

[...] À la suite de ces Accords de Washington d'avril 1949, la constitution allemande qui prend une forme fédérale et le nom de Loi fondamentale est définitivement acceptée par les Alliés. Des élections générales sont alors organisées en août 1949. La loi fondamentale, acceptée par les Alliés, est un compromis entre thèses fédéralistes et thèses centralistes. En réaction, le 7 octobre 1949, l'Union soviétique réplique en faisant de sa propre zone une République Démocratique allemande, qui est elle dotée d'une constitution centraliste. La division de l'Allemagne est alors institutionnalisée. Dès lors, la réunification apparaît impossible en dépit des tentatives venues de l'Allemagne de l'Ouest, notamment avec le Chancelier Adenauer. [...]