Histoire, Sciences politiques, guerre des Six Jours, conflit israélo-palestinien, Egypte, Nasser, Syrie, Jordanie, Irak, Liban, Algérie, reconnaissance d'Israël, canal de Suez, conflit israélo-arabe, guerre, Guerre froide, Moyen-Orient, ONU Organisation des Nations Unies, FUNU Forces d'Urgences des Nations Unies, URSS, USA, Charles De Gaulle, armée, forces armées, relations diplomatiques, guerre-éclair, Etat hébreu
La guerre des Six Jours est un conflit armé entre Israël et une alliance arabe menée par l'Égypte de Nasser, ainsi que la Syrie et la Jordanie en tant qu'acteurs majeurs, d'autres pays soutiennent ces trois principaux belligérants arabes, que ce soit l'Irak, le Liban ou l'Algérie. Cette guerre se déroule du 5 au 10 juin 1967 et découle de nombreuses années de tensions dans la région. Le point de départ de ces tensions est la proclamation de l'État d'Israël, le 15 mai 1948, une offensive générale arabe menée par l'Irak avait dès lors été lancée. Les Israéliens étaient parvenus à l'emporter et ont même su agrandir leur territoire par rapport au plan de partage des Nations Unies de 1947. Dans les années 50, Israël a dû faire face aux nombreux attentats des fedayins palestiniens, c'est le départ de l'escalade des représailles interminable entre Israéliens et Palestiniens. Autre évènement incontournable, en 1956, Nasser prit la décision de nationaliser le canal de Suez dans l'optique de trouver les fonds de sa construction du barrage d'Assouan.
[...] Je n'ai pas pu trouver de chiffres exacts des pertes des deux côtés, les nombres changeant à chaque source. Cependant les dommages subis par l'Égypte s'élèvent à plusieurs centaines d'appareils contre une vingtaine du côté israélien. La réaction de l'État égyptien face à cette perte conséquente de force militaire va permettre à Israël de garder l'avantage. En effet le gouvernement égyptien taise la défaite et vont même jusqu'à divulguer des informations opposées. Ainsi, Israël s'attaque au Sinaï. Alors privée de tout soutien aérien, l'armée bat en retraite. Le Sinaï est conquis en l'espace de quelques jours. [...]
[...] Cette guerre se déroule du 5 au 10 juin 1967 et découle de nombreuses années de tensions dans la région. Le point de départ de ces tensions est la proclamation de l'État d'Israël, le 15 mai 1948, une offensive générale arabe menée par l'Irak avait dès lors été lancée. Les Israéliens étaient parvenus à l'emporter et ont même su agrandir leur territoire par rapport au plan de partage des Nations Unies de 1947. Dans les années 50, Israël a dû faire face aux nombreux attentats des fedayin palestiniens, c'est le départ de l'escalade des représailles interminables entre Israéliens et Palestiniens. [...]
[...] Cette victoire témoigne surtout de la viabilité de l'État hébreu et marque ainsi sa réelle émergence. Pour conclure, cette guerre-éclair marque profondément le monde du Moyen-Orient. L'État hébreu doit notamment sa victoire à son aviation. Ainsi ce conflit met en lumière, après la Seconde Guerre mondiale, la nécessité de technologie de pointe. Il symbolise également un tournant pour l'État d'Israël qui, à la suite de cette victoire, s'affirme face aux États arabes qui refusent de le reconnaître. Cela ne met cependant pas un terme aux tensions régionales qui semblent insolubles. [...]
[...] Alors que l'annonce des défaites arabes fait le tour du monde, le conseil de sécurité vote en faveur d'un cessez-le-feu. Le 6 juin, il apparaît que le cessez-le-feu n'est suivi d'aucun effet. En effet, les pays arabes s'y refusent. Le délégué syrien s'oppose devant les Nations unies « à ce que les gains territoriaux faits par Israël se transforment en autant de faits accomplis ». Si L'État d'Israël a anéanti l'armée égyptienne et jordanienne, il lui reste tout de même un de leur allié à affronter. [...]
[...] En effet, la fin de la guerre de 6 jours ne sonne absolument pas la fin des tensions israélo-arabes. En septembre 1967, la résolution de Khartoum définit même une ligne de conduite commune : la non-reconnaissance de l'État d'Israël, l'absence de paix durable avec Israël, l'absence de négociations avec Israël. D'autres répercussions sont encore visibles aujourd'hui. Cette guerre marque le renversement des rapports de forces présents dans la région. « La guerre des Six Jours a porté un coup sévère aux deux porte-voix majeurs du nationalisme arabe, c'est-à-dire l'Égypte et la Syrie ( . [...]
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