Cours d'histoire (niveau prépa) relatif à la Guerre froide exposant ses origines, son déroulement et sa fin.
[...] Des deux côtés, le temps est au durcissement. Quand le 5 mars 1946, Churchill évoque dans son discours le rideau de fer qui, de Stettin dans la Baltique à Trieste dans l'Adriatique, s'est abattu sur notre continent il désigne clairement le danger qui menace le monde : la tyrannie soviétique. Il appelle à la vigilance et au renforcement des nations occidentales. Faut-il faire des concessions aux Soviétiques ou faut-il au contraire les empêcher d'aller plus loin ? Cette dernière orientation finit par l'emporter. [...]
[...] La Pologne et la RFA se réconcilient en 1971. En 1972, le traité fondamental consacre la reconnaissance mutuelle des deux Allemagnes En 1975, apogée de la Détente pays européens signent les accords d'Helsinki qui en consacrent les grands principes : non-ingérence dans les affaires intérieures d'un autre Etat, autodétermination des peuples, inviolabilité des frontières européennes, et renonciation au recours de la force pour régler les conflits. La montée de nouvelles tensions au début des années 1980, permet d'affirmer aujourd'hui que la détente était plutôt une pause et que les relations internationales restaient soumises à des antagonismes radicaux VI La guerre fraîche (1975-1985) L'année 1975 marque l'apogée de la détente, symbolisée par les accords d'Helsinki. [...]
[...] On a invoqué le partage du monde à Yalta. En fait, en février 1945, la carte de guerre dicte déjà largement les options de l'après guerre, les Soviétiques ayant de larges atouts à faire prévaloir. D'autre part, la déclaration sur l'Europe libérée doit permettre une évolution démocratique que les événements vont démentir. Donc, c'est moins les accords de Yalta que leur non-respect qu'il faut incriminer. Certains historiens attribuent à l'URSS la responsabilité de la rupture. Les Soviétiques n'ont pas tenu tous leurs engagements pris à Yalta et ils ont mené une politique expansionniste à laquelle les Américains ont dû réagir. [...]
[...] Le problème allemand Elle est au cœur du différend entre Russes et Occidentaux et va alimenter les 1ers désaccords. A Postdam ont été fixées les frontières orientales (ligne Oder-Neisse) et le sort de la nouvelle Allemagne. Celle-ci est administrée par un conseil interallié et divisé en 4 zones d'occupation (russe, américaine, britannique et française), de même que Berlin, située en zone soviétique. On avait envisagé de la désarmais, de la démilitariser et de démanteler son industrie lourde. Or, dès le début de 1946, les anciens alliés adoptent des points de vue totalement différents. [...]
[...] Il lance la perestroïka (restructuration) et la glasnost (transparence). Cette politique de réformes a accéléré l'éclatement du pays. - En 1988, il suspend toutes aides extérieures. Il est rapidement dépassé par l'accélération des événements qu'il a contribué à provoquer. - Annexés en 1940, les pays Baltes proclament leur indépendance en 1990. La même année, G. est contraint de renoncer au rôle de dirigeant du parti et d'accepter le pluripartisme. L'URSS implose elle-même par le réveil des nationalités. Celles-ci protestent en effet contre l'extrême centralisation du régime. [...]
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