La Guerre Froide, Berlin, États-Unis, URSS, Parti Social Démocrate, Sozialdemokratische Partei Deutschlands (SPD), Parti communiste, Kommunistische Partei Deutschlands (KPD), mur de Berlin, Ostpolitik, Union économique et monétaire
Avant la fin des combats, le statut de l'Allemagne est discuté, mais le Royaume-Uni et l'URSS sont en désaccord : tandis que la première souhaite que les sanctions ne pénalisent pas l'Allemagne, car elle a peur d'une expansion du communisme, l'URSS souhaite punir le pays. Finalement prévus par la conférence de Potsdam (12 juillet-2 août 1945), les accords prévoient une division du pays en quatre zones d'occupation, dirigées par les États-Unis, l'URSS, le Royaume-Uni, tandis que la France est invitée à y participer : l'Allemagne disparaît en tant qu'État.
[...] De plus, la séparation de l'Allemagne en deux pénalise également l'Allemagne de l'Est en ce qui concerne l'agriculture, puisque cette dernière est, dans cette zone, très spécialisée (céréales, pommes de terre). Les terres sont collectivisées, les entreprises sont nationalisées, la planification est prévue sur le modèle soviétique, avec une priorité donnée à l'industrie lourde. Les Berlinois de l'est vivent difficilement, tandis que l'ouest de la ville bénéficie d'une grande prospérité économique, grâce à l'aide américaine, permettant une reconstruction rapide. II. Berlin, une ville entre deux blocs A. [...]
[...] La Guerre Froide : Berlin I. Berlin, l'ancienne capitale nazie, devient le symbole de la crise entre les États-Unis et l'URSS A. L'occupation de Berlin Avant la fin des combats, le statut de l'Allemagne est discuté, mais le Royaume-Uni et l'URSS sont en désaccord : tandis que la première souhaite que les sanctions ne pénalisent pas l'Allemagne, car elle a peur d'une expansion du communisme, l'URSS souhaite punir le pays. Finalement prévus par la conférence de Potsdam (12 juillet-2 août 1945), les accords prévoient une division du pays en quatre zones d'occupation, dirigées par les États-Unis, l'URSS, le Royaume-Uni, tandis que la France est invitée à y participer : l'Allemagne disparaît en tant qu'État. [...]
[...] À Leipzig, des manifestations chaque lundi, après une prière pour la paix, réunissent des dizaines de milliers de personnes. Le dirigeant de la République démocratique allemande, Erich Honecker (1912-1994) réprime, et envisage un bain de sang comme à Tien Anmen, en Chine. À l'occasion des cérémonies du 40e anniversaire de la RDA, Gorbatchev est acclamé par les manifestants et désavoue publiquement l'attitude d'Honecker. Celui-ci quitte le pouvoir le 18 octobre, tandis que les manifestations redoublent et font céder le régime. [...]
[...] Sous la pression du peuple berlinois, le gouvernement abroge donc cette loi. Le chancelier de l'Allemagne de l'Ouest incite alors les Allemands de l'est le 17 juin à se libérer du joug soviétique. L'état de siège est déclaré le jour même : les grèves et des manifestations, qui s'étendent aux grandes villes, se développent, les manifestants exigeant des élections libres. Les dirigeants communistes répondent par la répression : à Berlin, les manifestations et les grèves sont réprimées par les chars soviétiques. [...]
[...] Avec la chute du mur, c'est le symbole de la guerre froide qui tombe. C. La réunification de l'Allemagne La population est acquise au principe d'une réunification, appuyant le projet du chancelier Helmut Kohl. La Conférence rassemblant les quatre vainqueurs de 1945 et les deux États allemands s'ouvre en mai et entérine la réunification : le 3 octobre 1990, il n'y a plus qu'une seule Allemagne. Le 2 décembre, des conseillers municipaux de Berlin réunifiée sont élus pour la première fois par la population, tandis que la ville devient la capitale fédérale de la République d'Allemagne. [...]
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