Guerre froide 1947 1953, troisième guerre mondiale, OTAN Organisation du traité de l'Atlantique Nord, CAEM conseil d'assistance économique mutuelle, affrontement en Asie, division de l'Europe, OECE organisation européenne de coopération économique, Allemagne, URSS
L'expression Guerre froide permet de caractériser l'histoire des relations internationales au cours de la seconde moitié du 20e siècle. Elle renvoie d'une part à la confrontation permanente des deux superpuissances de l'époque (les États-Unis et l'URSS) et au-delà à l'opposition des deux blocs qui partagent le monde en deux : le bloc occidental et le bloc communiste. Mais d'autre part, elle indique que cette confrontation est restée contenue, ou du moins s'est exprimée indirectement principalement à cause de la menace nucléaire.
[...] La Guerre froide de 1947 à 1953 : vers la troisième guerre mondiale L'expression guerre froide permet de caractériser l'histoire des relations internationales au cours de la seconde moitié du 20e siècle. Elle renvoie d'une part à la confrontation permanente des deux superpuissances de l'époque (les États-Unis et l'URSS) et au-delà à l'opposition des deux blocs qui partagent le monde en deux : le bloc occidental et le bloc communiste. Mais d'autre part, elle indique que cette confrontation est restée contenue, ou du moins s'est exprimée indirectement principalement à cause de la menace nucléaire. [...]
[...] La situation se tend brutalement en 1947. Ce sont les États-Unis qui prennent l'initiative de la rupture en mars 1947. En effet, le président américain Truman énonce alors sa doctrine de « containment » (endiguement), visant à empêcher toute nouvelle extension soviétique. Cette doctrine se fonde principalement sur l'arme financière, en particulier sur le plan Marshall qui est un programme d'aide financière aux pays européens. L'URSS répond par la voix d'Andreï Jdanov, responsable de la propagande du parti. En septembre 1947 celui-ci énonce deux principes : la division du monde en deux camps opposés et l'alignement de tous les régimes communistes sur le régime soviétique. [...]
[...] Dès lors, le statu quo l'emporte, d'autant que l'URSS dispose elle aussi de la bombe atomique en 1949. La division de l'Europe est une réalité tangible, matérialisée par le rideau de fer qui la partage selon une ligne Nord/Sud. III. L'extension de l'affrontement en Asie (1949-1953) L'extension de l'affrontement s'observe d'abord en Chine ou une guerre civile oppose les nationalistes emmenés par Tchang Kaï Chef et les communistes dirigés par Mao-Zedong. Ce sont les communistes qui l'emportent. Ils proclament alors la République populaire de Chine en 1949. [...]
[...] La division de l'Europe (1947-1950) Cette division existe dans les faits depuis 1945. À l'Est l'URSS favorise la mise en place des démocraties populaires, c'est-à-dire de régimes communistes placés sous son contrôle. Au besoin, elle recourt à la force comme lors du « coup de Prague » de 1948 qui met fin au pluralisme politique en Tchécoslovaquie. Elle se heurte cependant à l'intransigeance de Tito en Yougoslavie qui, tout en restant fidèle à l'idéologie communiste, refuse la tutelle de Moscou. Puis l'URSS s'emploie à renforcer la cohésion de bloc de l'est sur le plan économique. [...]
[...] L'affrontement entre le bloc occidental et le bloc soviétique se traduit également par la guerre de Corée. La Corée est divisée depuis 1945 : le Nord est sous influence communiste et le sud sous influence américaine. En 1950, Staline pousse les Nord-Coréens à engager une guerre d'unification. Il s'en suit une guerre de trois ans, marquée par l'offensive nord- coréenne, la contre-offensive sud-coréenne, une seconde offensive nord- coréenne soutenue par la Chine, enfin la stabilisation du front et le retour au statu quo ante. [...]
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