Guerre d'Afghanistan, communisme, Etats-unis, Armée rouge, régime soviétique, URSS, État islamique, Talibans, perestroïka, Gorbatchev, Jimmy Carter, Ronald Reagan
En 1979, l'Union soviétique a envahi l'Afghanistan pour soutenir le gouvernement procommuniste en place. Les États-Unis ont soutenu les rebelles afghans et ont contribué à alimenter un conflit brutal qui a duré dix ans. L'invasion soviétique a marqué le début du conflit de la Guerre froide, qui a eu des conséquences mondiales et a finalement contribué à l'effondrement de l'Union soviétique : les Soviétiques ont sous-estimé la difficulté de lutter contre les forces rebelles afghanes et ont subi de lourdes pertes, contribuant à la dégradation de leur réputation internationale et à la perte de soutien populaire chez eux.
[...] Qualifié cela de nouvelle Guerre froide peut être mal compris, mais ne pas y faire allusion également. La défaite des Occidentaux, et des Américains en Afghanistan, en 2021, nécessitait une large remise en contexte ; pourquoi cela a-t-il commencé ? Nous pouvons dire que ces évènements, causés par le concours des Américains en Afghanistan, est, à terme, un propre piège tendu à eux-mêmes, mais ayant tout de même participé à la chute de l'URSS, ou l'« Empire du mal », expression que le président Reagan ne cessera d'utiliser, puis, à sa suite, Georges W. [...]
[...] La défaite soviétique et l'ouverture de temps troubles Le choix de Gorbatchev ne fut pas décisif dans le conflit. En effet, en dépit de tous les efforts soviétiques, les moudjahidines contrôlent encore du pays à la fin de l'année 1987. Ahmed Chah Massoud, et Gorbatchev décident alors de signer une trêve. Moscou plie donc, non pas uniquement à cause de la résistance afghane, mais également à cause des protestations de la population voyant des cercueils revenir, la perspective de victoire se faisant attendre encore et toujours. [...]
[...] Cette défaite est retentissante, en URSS d'abord, dans le monde ensuite. Le prestige de l'Armée rouge est définitivement balayé par ce conflit, en 10 ans le bilan est très défavorable. Au-delà des pertes d'hommes et de matériel conséquent, il est bon de rappeler que l'URSS n'a contrôlé que du pays. Les Moudjahidines, bien que chassés des villes, ont trouvé refuge dans les secteurs beaucoup plus montagneux, y établissant leurs bases et s'y entraînant. Cela leur est bien utile : ils défont les Soviétiques, et déferont, après eux, les Occidentaux en 2021 pour donner suite au départ des Américains de Kaboul, dans un capharnaüm qui a ému la communauté internationale. [...]
[...] La campagne d'Afghanistan des années 1979 et 1980 ne semble pas y faire défaut. Cependant, le succès au sortir de cette offensive est clairement mitigé : seulement du territoire est occupé, les territoires les plus reculés restent hors de portée du contrôle soviétique, et à la manière du FLN lors de la guerre d'Algérie, se forme des bases arrières dans les pays voisins. Nous pouvons citer, pour exemple, le Pakistan, qui accueille et forme avec la complaisance américaine des « résistants », ces mêmes personnages qui viennent par la suite grossir les rangs des Talibans lors des invasions américaines du pays. [...]
[...] La Guerre d'Afghanistan (1979-1989) Le 20 janvier 1981, après une carrière d'acteur de série B fructueuse, et deux mandats de gouverneur de Californie, Ronald Reagan est investi à la fonction suprême des États-Unis d'Amérique. Lors de son premier discours en tant que président, il utilise le terme d'« empire du mal » afin de parler de l'URSS. Référence à peine voilée à la saga de Georges Lucas, elle est utilisée par le président Reagan contre une URSS en plein conflit, signant un regain de tension dans la Guerre froide. [...]
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