Les grandes heures du syndicalisme français (1936-1947-1968)

Thèmes abordés

Grandes heures du syndicalisme français, Guerre froide, mai 1968, année 1947, mouvements sociaux

Résumé du document

Les mouvements sociaux : bornes de la mémoire de classe/du syndicalisme. Evolution centrale syndicale de 1936 à 1968. Bornes mémoires : évènements toujours associés à de grandes grèves, qui se transmettent oralement de génération à génération, de ce fait qu'aujourd'hui la mémoire est plus forte que l'histoire. Malgré tout, ces bornes mémoires s'arrêtent en 1968, on ne peut pas considérer le mouvement social de 1995 de la même manière que 1936, 1947 et 1968. En 1995, il s'agit essentiellement du secteur public dans la rue. En 1936, 1947 et 1968 c'est la classe ouvrière dans son ensemble.

Extraits

[...] Certain leader de la CGT dans les 1944' 1945' dénoncent la grève en disant que c'est l'arme des trusts américains. De ce fait si les français font des grèves, cela profitera à l'économie U.S. Cet effort permet dans certains corps de métiers des avantages, exemple avec les mineurs qui sont abstenus au service militaire. B - L'année 1947. Des grèves dures et violentes La crise de printemps. La grève commence chez Renault en avril 1947. c'est une entreprise nationalisée, c'est une entreprise symbole sous la 3ème République ; à la pointe du mouvement social jusqu'en 1989. [...]

[...] Le monde enseignent est une culture à part qui se forme dans 1950'. C'est un syndicat de services, un peut sur le modèle allemand, en organisant des coopératives et des mutuelles. II- Mai 1968. A La modification du paysage dans les 1960' La création de la CFDT. Née en 1964 d'une scission de la CFTC. C'est la dernière grande confédération syndicale a être crée. De 1957 à 1964, il y a une évolution lente autour de l'abandon de la question religieuse. [...]

[...] On est sortie de la crise en 2 temps : - L'Etat décide de réunir une grande conférence entre les syndicats et le patronat le 25 mai 1968 : les accords de Grenelle. Pompidou confie cette charge à un jeune secrétaire d'Etat (Jacques Chirac). Avancés sociales importantes, le salaire minimum est augmenté de tous les salaires sont revalorisés. Certains salaires bas comme les salariés agricoles voient une augmentation de 56%. Les journées de grèves sont payées à hauteur de 35%. Les patrons et les syndicats ouvriers se donnent rendez-vous pour de nouvelles négociations salariales en 1969. [...]

[...] C'est violent, il y a des blessés, plus de 500 étudiants arrêtés. A l'époque, ce qu'il y a de nouveau c'est la présence des caméras TV, elles sont certes encore encombrantes, mais le fait que cela se passe à Paris en facilite les déplacements. La France entière voit ce qui se passe. Les ouvriers décident de se joindre au mouvement car la réponse de l'Etat n'est pas adaptée au mouvement social. La CGT le 13 mai appel à la grève générale pour protester contre la violence policière Les grèves. [...]

[...] Les mineurs ne veulent pas changer de région pour travailler ; ils diront on veut rester travailler au pays : c'est un nouveau type de revendication que la question de la délocalisation. Ces grèves sont longues et populaires. De 1963 à 1966, de manière régulière, il y a des mouvements aux postes pour plus de valorisations, les grèves sont populaires car c'est un service de proximité apprécié. En 1967, grèves après la publication d'une ordonnance qui réforme la SECU. Dès les 1960', la branche de la santé est déficitaire. [...]