Guerre totale, Première guerre mondiale, Grande guerre, tranchées, mobilisation des civils
Le point de départ de ce cours peut être le témoignage réalisé par Jules Gros de ses jours passés sur le front à Verdun.
L'extrait est représentatif de la manière dont la Grande Guerre a été vécue. Au cours de ces 10 jours, son régiment d'infanterie va perdre 1200 hommes sur 3000 en 10 jours. Il évoque la faim, la fatigue, la soif, l'intensité des bombardements.
La guerre change de dimension au cours de cette période. Les contemporains en sont parfaitement conscients dès la fin de l'année 1914. Un certain nombre de journaux commencent à parler de "Grande Guerre". Très rapidement, au-delà de la mobilisation des soldats, c'est la mobilisation de la société toute entière qui caractérise le conflit.
[...] Les périodes de repos sont relativement longues. Cependant, il y a des moments où le front s'anime. Ce sont rarement tous les fronts mais des secteurs particuliers qui ont des intérêts stratégiques. On va essayer de lancer des coups de main (aller dans la tranchée ennemi puis revenir pour avoir des infos) ou de vraies attaques. Ces attaques se heurtent à un système défensif particulièrement efficace. On met en place dès 1914, des fils de fers puis des fils de fers barbelés. [...]
[...] On assiste à l'émergence de nouvelles questions sur l'articulation entre artillerie, char et aviation. La guerre sous-marine. Cette guerre sous-marine est une guerre centrée sur les dimensions économiques du conflit. Cette guerre sous-marine peut jouer un rôle important avec les attaques du Lusitania en 1915 au large de l'Irlande. Ce sont aussi les attaques contre les navires de pêche, etc. comme le montre le document 15. Une première totalisation. Une mobilisation militaire sans précédent. Comme le montre le document 16, le nombre d'équipements ne fait que croître. [...]
[...] D'autres éléments vont permettre de durer, c'est l'introduction d'un système de permission mis en place en Juillet 1915. Dans l'armée française, c'est un système qui dure de 7 à 10 jours et qui permet aux soldats de rentrer chez eux. Il revient tous les 4 à 6 mois suivant comment se passe la guerre. Le rôle de la camaraderie joue aussi un rôle. Les sociologues vont appeler cette force, le groupe primaire. Ce sont des gens que l'on soutient au quotidien. C'est la bonne entente qui va permettre de tenir. [...]
[...] La Grande Guerre, première guerre totale ? Le point de départ de ce cours peut être le témoignage réalisé par Jules Gros qui témoigne de ses jours à Verdun C'est intéressant car l'extrait est représentatif de la manière dont la Grande Guerre a été vécue. Au cours de ces 10 jours, son régiment d'infanterie va perdre 1200 hommes sur 3000 en 10 jours. Il évoque la faim, la fatigue, la soif, l'intensité des bombardements. Tous ces éléments participent à l'expérience des combats. [...]
[...] Le paradoxe de cette période est que l'on va voir se développer une puissance de feu importante mais on en revient à des armes qui peuvent paraître d'un autre âge car elles sont destinées au corps à corps. C'est la mise au point de couteau de tranchée, de la hache d'abordage de J-P Calloc'h et des masses d'armes artisanales. Ça a amené un certain nombre d'historiens à évoquer une brutalisation de la guerre. Cependant, c'est à nuancer, car des morts sont liées aux obus et aux balles des mitrailleuses. [...]
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