La Grande Guerre (1914-1918) : causes, échec des invasions, etc.

Résumé du document

Les grandes puissances cherchent de nouveaux marchés au début du XXe siècle. L'Allemagne prend à l'Angleterre le marché balkanique et celui du Moyen-Orient. A l'instar des Autrichiens, les Allemands tentent le Drang nach Osten par la concession à des sociétés allemandes de la construction de la voie ferrée Constantinople-Bagdad. Le Japon, depuis sa victoire sur la Russie en 1905, peut compter sur l'immense marché chinois (...)

Extraits

[...] Guillaume II abdique et s'enfuit en Hollande pendant que les plénipotentiaires du nouveau régime signent, dans la clairière de Rethondes, le 11 novembre, l'armistice qui met un terme au conflit. Les Alliés occupent les territoires de la rive gauche du Rhin, s'emparent de tout le matériel militaire allemand et récupèrent leurs prisonniers. Mais l'armée allemande est autorisée, pour des raisons de politique intérieure, à regagner son pays, chaque soldat conservant ses armes personnelles. Selon l'expression de Clemenceau, il ne reste plus qu'à gagner la paix. [...]

[...] L'Autriche, se sentant soutenue et encouragée par l'Allemagne, avait envoyé un ultimatum très sévère. Dès lors les événements se précipitent : dix jours suffisent pour déclencher un conflit généralisé. C. Une mobilisation générale. Le 28 juillet, l'Autriche déclare la guerre à la Serbie. Le 30, la Russie mobilise. Le 31, l'Allemagne somme la Russie de cesser la mobilisation. Le 1er août, l'Allemagne et la France mobilisent et l'Allemagne déclare la guerre à la Russie. Le 3 août, l'Allemagne déclare la guerre à la France. [...]

[...] La guerre sous-marine C. Tentatives de ruptures du front IV. I Sur le front occidental Sur le front oriental 1918: L'ANNÉE DÉCISIVE A. L'entrée en guerre des Etats-Unis le 2 avril B. Unité du commandement français C. La victoire des alliés LES CAUSES ET LES RESPONSABILITÉS A. La Triple Entente face à la Triple Alliance. Les grandes puissances cherchent de nouveaux marchés au début du XXe siècle. L'Allemagne prend à l'Angleterre le marché balkanique et celui du Moyen-Orient. A l'instar des Autrichiens, les Allemands tentent le Drang nach Osten par la concession à des sociétés allemandes de la construction de la voie ferrée Constantinople-Bagdad. [...]

[...] La France semble sauvée. Pourtant les Allemands, croyant à une victoire rapide, reprennent leur tactique de débordement par l'Ouest. Falkenhayn qui a remplacé Moltke à la tête de l'Étatmajor allemand, lance ses troupes vers la Mer du Nord; c'est la course à la mer. C. Le front oriental se stabilise. Les soldats français, anglais et belges résistent dans la boue, volontairement provoquée par le Génie belge qui inonde les polders. Le 17 novembre, l'offensive allemande s'arrête. De la Suisse à la Mer du Nord, le front s'immobilise. [...]

[...] Ce climat délétère déclenche une course aux armements qui atteint son apogée en 1913. En juillet 1913, l'armée du temps de paix allemande est portée à hommes; en août, la France élève aussi la sienne à hommes grâce au service de trois ans. La guerre que tous présentaient comme inévitable éclate à propos de l'assassinat, le 28 juin 1914, à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, de l'Archiduc héritier d'Autriche-Hongrie, François-Ferdinand. L'assassin est un étudiant bosniaque nommé Princip qui a été inspiré par La Main Noire une société sécrète en relations avec les services secrets serbes. [...]