La grande crise de 1929 et ses conséquences

Thèmes abordés

Crise de 1929, Grande Dépression, crise économique, États-Unis, Allemagne, New Deal, Roosevelt, autarcie

Résumé du document

La Grande Dépression, un événement historique majeur, soulève des interrogations quant à son déclenchement. Cependant, il apparaît que les signes avant-coureurs de cette crise économique mondiale remontent à 1927 en Australie et au Japon, et se manifestent en 1928 en Allemagne par une contraction industrielle, avant d'atteindre les États-Unis en mars 1929. Entre mars et septembre 1929, la production automobile américaine chuta d'un tiers, signalant l'ampleur de la crise. Cette dernière se caractérise par une combinaison de plusieurs facteurs : une baisse généralisée des prix, un effondrement de la production, la chute du commerce international, une augmentation significative du chômage, et des problèmes politiques et sociaux. L'économie mondiale subit une contraction sévère durant trois ans et demi, tandis que la phase de récupération industrielle s'étale sur huit ans.

Extraits

[...] Les répercussions économiques de la Grande Dépression variaient selon les pays. Par exemple, aux États-Unis, le PIB a chuté de 30% entre 1929 et 1938, tandis qu'en Allemagne, la baisse était de 16%. En Angleterre, la chute du PIB était relativement faible. Cette crise a touché une vaste gamme de pays, allant des États-Unis à la Hongrie, de l'Allemagne à l'Australie, chacun avec ses propres particularités économiques. En conclusion, la Grande Dépression fut un événement d'une ampleur sans préc édent, marquant profondément l'histoire économique et sociale du XXe siècle. [...]

[...] New Deal et le Front Populaire, résultats et les défis rencontrés Le New Deal = Premièrement, nous examinons les résultats du New Deal aux États-Unis. Bien que le New Deal ait amorcé une reprise économique, celle-ci a été marquée par plusieurs limitations. La reprise ne s'est mise en place qu'en 1935, donc relativement tardivement. De plus, elle était fragile, comme en témoigne la chute d'un tiers de la production industrielle entre août 1937 et juillet 1938. En comparaison, la Grande-Bretagne a connu une augmentation significative de sa production industrielle durant cette période. Un autre point notable est la médiocrité de cette reprise. [...]

[...] Malgré la collaboration étroite entre l'État et les entreprises dominantes, des tensions et rivalités persistent. Goering, par exemple, se heurte parfois aux intérêts privés, mais parvient à imposer son autorité en invoquant son travail pour le Führer. Conclusion : Un régime nazi aux multiples facettes = Le régime nazi, tel qu'illustré par la mise en œuvre du second plan quadriennal, se caractérise par un mélange complexe de conflits internes et de rivalités, notamment dans le secteur économique. Les enjeux autour des matières premières, de la main-d'œuvre qualifiée et des devises soulignent la nature disputée et hétérogène de la politique nazie, révélant un système loin d'être monolithique ou uniforme. [...]

[...] Bien que les ouvriers parviennent parfois à contourner la discipline rigide, le danger des dénonciations reste omniprésent. Malgré les résistances face aux cadences et affectations autoritaires, le régime nazi insiste sur la valorisation du travail manuel, érigeant les travailleurs en "héros nazis". Cependant, le pouvoir d'achat stagne et les salaires ne connaissent pas d'augmentation significative, reflétant une réalité économique contrastée. L'Allemagne nazie instaure un système économique dirigiste en collaboration étroite avec de grandes entreprises. Des figures industrielles majeures, telles que les dirigeants de I.G. [...]

[...] Trois partis, le PCF et le SFIO de droite ainsi que le parti radical, se sont alliés pour former le Front Populaire. Ce nouveau bloc politique a proposé un programme pour les législatives de 1936, rompant avec la politique de déflation et envisageant des réformes alternatives. Le Front Populaire, sous la direction de Léon Blum, a envisagé deux types de réformes : des réformes de structure, qui auraient profondément modifié l'économie, et des réformes de répartition, telles que la nationalisation des industries de guerre et des chemins de fer. [...]