Grand ébranlement, Première Guerre mondiale, guerre longue, guerre bouleversante, guerre sans paix
Une guerre dont tout le monde parlait depuis 40 ans, mais qui stupéfie. Une guerre à laquelle tout le monde s'attendait, mais qui surprend. Une guerre que l'on croyait courte et qui dure 5 ans.
Grand ébranlement européen qui rencontre de grands échos : révolution russe de 1917, effondrement des Empires, pertes humaines et doute téléologique sans précédent.
Cette guerre est le début d'un grand naufrage. Ouvre le siècle et tous ses errements.
Une paix aussi difficile à mener que la guerre. Le diktat de Versailles envenime les relations européennes entre 1919 et 1939.
Une guerre qui amorce le déclin de l'Europe, par ses pertes, son bilan qui entraîne une crise de civilisation qui remet en question les valeurs de la société.
Luttes militaires et luttes diplomatiques. L'alliance contre les puissances centrales ne cesse de se renforcer (hormis la défection de la Russie en 1917), mais l'issue de la guerre est incertaine jusqu'à l'été 1918.
On parle de guerre mondiale alors que les combats ont tous lieu en Europe, hormis quelques escarmouches en Afrique et PO. C'est bien une guerre européenne, mais aux conséquences mondiales.
Disparition de deux empires : Autriche et Ottoman.
Éclipse que l'on croit longue, mais qui fut courte de deux grandes puissances : Allemagne et et Russie. La plus grande puissance militaire a perdu.
Ne reste que 3 grandes puissances qui peuvent dicter leur condition au reste du monde : EU, Angleterre et France.
[...] L'Allemagne conserve l'initiative et attaque là où elle veut attaquer. Succès des Empires centraux à l'Est Mai-septembre 1915 : victoires contre la Russie. Allemagne reprend le terrain perdu. La Russie perd la moitié de ses effectifs. Échec des anglo-français dans les Balkans. Pertes énormes. Échec de l'Entente à l'Ouest Échec des offensives de Joffre (Champagne, Artois) Je les grignote. Beaucoup de pertes. Mai 1915 : Italie rejoint l'Entente. Série de pertes. Percée, divisions, rupture, usure, tenir mais pas de résultats. Préparation (Pétain) ou surprise (Ludendorff) ? [...]
[...] ne changeront durablement de politique qu'après 1940). De plus, il faut avoir à l'esprit un clivage de politique intérieure : globalement, les républicains sont plus isolationnistes que les démocrates ; or, les républicains avaient remportés les élections au congrès en 1918, et Wilson se trouvait donc face à une majorité par forcément hostile, mais en tout cas d'une autre tendance politique. Après avoir reçu le texte du traité de Versailles le 10 juillet 1919, le Sénat se montra d'abord hésitant (un compromis était sans doute possible) puis, devant l'intransigeance de Wilson qui refusait tout changement, même mineur, au traité, et qui comptait sur le soutien de l'opinion publique face au Congrès (son état de santé devait aussi s'aggraver à l'automne 1919) le Sénat devint franchement hostile à la ratification : il y eut deux rejets successifs, en novembre 1919 et en mars 1920. [...]
[...] Ce lien sera le nationalisme, amour de la patrie, de la République et de la Nation qui se fait contre les autres. La haine du voisin permet de souder les Français, déchirés par des contradictions internes. Les Alliés ont mené la guerre du droit contre la barbarie. Les vaincus sont traités comme des criminels, ce que les Nordistes ont fait contre les Sudistes. Idem lors du procès de Nuremberg en 1945. Idéologie des bons sentiments, qui donne l'idéologie des droits de l'homme. [...]
[...] Le gouvernement bourgeois poursuit la guerre. Avril 1917 : les Allemands ramènent Lénine en Russie pour qu'il fasse une autre révolution, cette fois favorable à la paix novembre 1917 : deuxième révolution russe. 15/12/1917 ou 3 mars 1918 (russe) : paix de Brest Litovsk. Télégramme Zimmerman, Mexique L'année 1918 est très prometteuse pour l'Allemagne qui a montré la supériorité de son savoir-faire technique et militaire. 1918 : le dénouement L'Allemagne est poussée à terminer la guerre Wilson active sa diplomatie et demande de nouvelles bases diplomatiques (transparence + acceptation du principe des nationalités). [...]
[...] Première guerre moderne. La guerre n'est pas le fait des politiques mais des techniciens. Ce sont les militaires qui invoquent la nécessité de la mobilisation sans se rendre compte des conséquences que cela amène. La structure l'emporte sur le gouvernement. Les Européens sont cause de cette guerre, pose la question de leur valeur morale et intellectuelle : traité de Westphalie. Fonde un ordre européen fondé sur le pacte de famille, le droit des peuples et la volonté d'équilibre. Les guerres doivent rester limitées, il ne faut pas humilier l'adversaire, une entente doit toujours être possible. [...]
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