Genèse de la IIe République, fin de la IIe République, Louis-Napoléon Bonaparte, opposition républicaine, monarchie de Juillet, anticléricalisme, révolution de 1848, bourgeoisie, Lamartine
La Première république est née en septembre 1792 et dure jusqu'au coup d'État de Napoléon en 1799 puis l'Empire à partir de 1804. La Seconde naît d'une révolution en 1848 et se termine en décembre 1851 suite au coup d'État de Louis-Napoléon, héritier des Bonaparte depuis la mort de l'aiglon. La république se termine en 1851, mais jusqu'à 52, il y a une phase de transition où l'on revient au Consulat puis on passe à l'Empire. De cette renaissance de la république, on peut dire trois choses.
[...] De ces élections sort une assemblée qui est très nombreuse, socialement bourgeoise. La deuxième étape de leur défaite est une défaite par les armes avec les trois journées révolutionnaires de juin 1848. Il y a trois jours d'affrontement entre les révolutionnaires et la garde nationale. C'est une véritable guerre qui se fait principalement dans l'est de paris (4000 morts arrestations). Au terme de ces trois jours, les révolutionnaires sont écrasés (une victime célèbre est Mgr Affre qui s'est interposé sur les conseils de F. [...]
[...] C'est resté célèbre, car c'est censé avoir révélé pour la première fois la carte des clivages politiques droite gauche. Force politique en présence : -Le parti de l'ordre (réuni tous les conservateurs : orléanistes, républicain du lendemain . -Les montagnards ou les « démoc-soc » (républicains assez radicaux). Le parti de l'ordre remporte ces élections, mais les montagnards réussissent à rentrer en force dans cette assemblée en emportant de nombreux sièges des voix). Ce qui effraie fortement les conservateurs, car commence une propagande dans les campagnes. V. [...]
[...] Ce régime a longtemps eu assez mauvaise réputation pour les républicains français. Ce régime n'a pas laissé un bon souvenir dans la mémoire républicaine. Ils ont reproché 3 erreurs à la seconde république qui sont fondamentales pour comprendre la troisième : - D'abord une erreur philosophique, celle d'avoir été un régime ouvert à l'Église catholique (pris soin de ne pas s'aliéner l'Église catholique) républicain considèreront erreur l'alliance avec l'église. (Anticléricalisme) - Une erreur constitutionnelle, avoir décidé qu'on élirait le Président de la République au suffrage universel direct. [...]
[...] On se demande si c'est possible de faire voter autant de monde. III. La défaite des révolutionnaires parisiens (début avril - fin juin 1848) Attentif et mobilisé pour ne pas perdre la révolution comme en 1830. Le Gouvernement provisoire est un gouvernement alors surveillé par les révolutionnaires qui y sont attentifs. Leur défaite est d'abord politique : par le bulletin de vote avec législative de 1848. Première fois que tout le monde vote, fait est que résultat est une heureuse surprise pour les conservateurs qui remportent largement la majorité. [...]
[...] En 1846-48 « dernière crise d'Ancien Régime » avec une crise frumentaire qui entraine une crise industrielle, en plus éclatement de la bulle financière des chemins de fer. Donc il y a une crise totale à la base d'ancien régime puis devient une crise moderne. Elle présente aspect divers. Elle cumule plusieurs crises. La révolution se produit en février au moment où on est en train de sortir de la crise, mais par les difficultés économiques des paysans elle a préparé un certain nombre « de révoltés et des matériaux inflammable » (Lénine) qui font éclater la crise. La dernière cause la campagne des banquets de Juillet 1847. [...]
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