Général de Gaulle, Histoire de France, homme politique contesté, France, Seconde Guerre mondiale, chef de l'État, 5e République
Le général de Gaulle se met d'abord au service de la France puis impose sa propre vision de la France. Il est l'homme de l'appel du 18 juin et l'incarnation de la France résistante, il est l'opposant à la 4e République, puis à la faveur des troubles pendant la guerre d'Algérie devient le chef d'État d'un régime taillé à sa mesure, la 5e République.
Né à Lille en 1890, son parcours (Ecole d'officiers de Saint-Cyr) puis son engagement dans une carrière militaire (blessé à Verdun puis commandant d'un régiment de chars) ne le destinaient pas à une grande carrière politique.
Dès 1934, dans son livre « Vers l'armée de métier », il défend une stratégie militaire basée sur le mouvement, la rapidité des forces mécanisées !
C'est la Seconde Guerre qui marque sa rencontre avec la politique. Après des succès en 1940 au commandement de sa division blindée, il est nommé sous-secrétaire d'État à la guerre...
[...] L'opposition accentue la pression et le 28 mai, Mitterrand déclare qu'il est prêt à assurer la présidence d'un gouvernement provisoire . La contre-attaque de Gaulle et la dramatisation de la crise. Le 29 mai le général se rend en Allemagne à Baden-Baden où il rencontre le général Massu pour s'assurer du soutien de l'armée. Le 30 mai de retour à Paris, il annonce la dissolution de l'Assemblée Nationale. Une impressionnante manifestation de soutien au général a lieu sur les Champs-Élysées. La lassitude sert le pouvoir, le mouvement étudiant s'essouffle et peu à peu le travail reprend dans les usines. [...]
[...] Mitterrand dénonce "Le coup d'État permanent", la pratique autoritaire du pouvoir par le général (contrôle de la télévision) et le malaise social (persistance des inégalités malgré la croissance), - au centre, on critique la politique anti-américaine du général de Gaulle, - à droite, on lui reproche l'abandon de l'Algérie. La droite nationaliste accuse de Gaulle d'être le "bradeur de l'Empire", et considère les accords d'Evian comme un "Dien Bien Phu diplomatique". Lors des élections présidentielles de 1965, le Président de la République est élu au suffrage universel direct. [...]
[...] Les insurgés prennent par la force le Gouvernement général d'Alger, les généraux Salan et Massu fondent un Comité de Salut Public et projettent de sauter sur Paris pour renverser le gouvernement. Des activistes (Salan) réclament le retour du général de Gaulle qui apparaît comme l'homme providentiel le libérateur Le 15 mai, de Gaulle se dit prêt à assumer le pouvoir Je me tiens prêt à assumer les pouvoirs de la République Le 1er juin à la demande du Président René Coty il est investi président du Conseil, bénéficiant des pleins pouvoirs pour 6 mois avec la charge de proposer une nouvelle Constitution. [...]
[...] ( Finalement, les négociations aboutissent à la signature des "Accords d'Evian" le 18 mars 1962 (le cessez-le-feu intervient le lendemain mars). Un million de "Pieds-noirs" deviennent des rapatriés. Le 3 juillet 1962, après des référendums en France et en Algérie, l'Algérie devient un État indépendant. ( Le règlement de la décolonisation permet à de Gaulle de se consacrer à son grand projet : redonner à la France son rang dans le monde. "Une certaine idée de la France" : grandeur et indépendance nationale. [...]
[...] Le 27 avril des français votent "non ( défaite personnelle pour le Président ( le lendemain de Gaulle démissionne et quitte la vie politique française. Conclusion : Entre 1940 et 1969, le général de Gaulle a incontestablement marqué la vie politique française et l'histoire de France. L'homme du 18 juin, le résistant, le rebelle a offert une alternative à la politique de collaboration active du régime de Vichy avec l'Allemagne nazie et génocidaire et permis à la France de sauver son honneur et de se retrouver à la libération dans le camp des vainqueurs. [...]
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