La guerre froide est ce moment dantesque de l'Histoire où se déroule sur presque un demi-siècle une confrontation planétaire inédite entre deux superpuissances au pouvoir nucléaire dévastateur. A la manière d'une centrifugeuse, durant plus de quarante ans, tous les conflits et les oppositions ont pris leurs sources dans un des deux pôles, de l'Est ou de l'Ouest.
Ce travail vise à mettre en perspective les causes et les conséquences de cette guerre froide : formation des blocs, doctrine Truman, doctrine Jdanov, coup de Prague (1948), crise de Berlin (1948-1949), révolution chinoise et Chine populaire, guerre de Corée, guerre d'Indochine, coexistence pacifique, déstalinisation, réformes économiques en URSS, crise de Cuba (1962), détente, aspects militaires, économiques, politiques et culturels de celle-ci, rupture sino-soviétique (1960-1963), accords d'Helsinki (1975), guerre fraîche, invasion de l'Afghanistan par l'URSS, retour de l'Amérique, gérontocratie soviétique, course aux armements, Glasnost et Pérestroïka puis implosion de l'URSS. Il est accompagné de nombreuses infographies et cartes.
[...] Ainsi la détente doit-elle succéder à la guerre froide. Leurs efforts se traduisent par la conclusion d'accords importants, tant sur le plan économique, militaire que politique. De 1963 à 1975, les relations soviéto-américaines connaissent donc une embellie, jusqu'à ce que les limites de la détente paraissent trop importantes aux deux parties, qui l'une comme l'autre, n'ont pas renoncé à leurs ambitions planétaires. L'équilibre de la Terreur, cause stratégique Au début des années 1960, les Américains ont perdu une grande partie de leur avance dans le domaine des armements stratégiques. [...]
[...] Derrière cette ligne se trouvent toutes les capitales des anciens états de l'Europe centrale et orientale. Varsovie, Berlin, Prague, Vienne, Budapest, Belgrade, Bucarest et Sofia, toutes ces villes célèbres et les populations qui les entourent se trouvent dans ce que je dois appeler la sphère soviétique, et toutes sont soumises, sous une forme ou sous une autre, non seulement à l'influence soviétique, mais aussi à un degré très élevé et dans beaucoup de cas, à un degré croissant, au contrôle de Moscou. [...]
[...] Pourtant, c'est à la fois l'apogée de la coexistence pacifique et son déclin. Quand cet évènement très médiatisé survient, de nombreux journalistes doutent à juste titre de la sincérité des participants. Qui peut croire que tous les Etats, de l'Ouest comme ceux de l'Est respecteront les droits de l'homme et celui des peuples à disposer d'eux-mêmes ? De plus, de nombreux Occidentaux considèrent que la détente a davantage bénéficié au bloc oriental. Celui-ci a en effet augmenté ses capacités militaires au point de faire jeu égal ave les Etats-Unis, voir graphique ci-dessous et multiplié ses alliés dans le Tiers Monde, sans pour autant se réformer et se libéraliser. [...]
[...] Le général avait en effet suggéré un plan extrêmement offensif : il proposait un bombardement nucléaire de la Mandchourie ainsi qu'un débarquement des forces du nationaliste chinois Tchang Kaï-Chek en Chine du Sud. Truman refusa cette proposition, car il craignait que cela provoque une intervention soviétique. Finalement, le front va se stabiliser autour du parallèle et l'on arriva à un compromis qui entérinait le retour au statu quo ante bellum. Même si les communistes n'ont pas gagné puisque la Corée du Sud reste capitaliste, les Etats-Unis sont un peu inquiets et vont accélérer le réarmement de l'Allemagne de l'Ouest et signer un traité de paix avec les Japonais en 1951. [...]
[...] La détente (1953-1975) A. début de la coexistence pacifique puis reprise des tensions, crise de Cuba ou l'apogée des tensions : l'ère Khrouchtchev (1953-1962) Après la mort de Staline, s'engage une lutte pour le pouvoir dont Khrouchtchev sort vainqueur : liquidation de Beria en 1953, chute de Malenkov en 1955, et victoire de la ligne khrouchtchévienne en 1956. La déstalinisation politique et extérieure et les réformes économiques Au 20e Congrès du Parti communiste soviétique en 1956, Khrouchtchev dénonce le culte de la personnalité et les crimes de Staline. [...]
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