La Première Guerre mondiale se déroule sur deux fronts principaux en Europe, à l'Ouest le front français et à l'Est le front russe, mais aussi sur divers fronts secondaires en Turquie, en Italie, et dans les Balkans. Le plan allemand, dit « plan Schlieffen », prévoit que l'Allemagne garde des positions défensives à l'Est, tandis qu'à l'Ouest la victoire sur la France devrait être rapide, grâce à une puissante aile droite qui doit encercler et anéantir l'armée française. Mais devant l'éventualité d'une avance française en Alsace-Lorraine, le général Moltke, modifie ce plan et affaiblit cette aile droite allemande...
[...] L'offensive est tout de même arrêtée en Galicie orientale, lors de la bataille de Tarnopol (6-19 août 1915). Les Russes tentent alors une offensive du 4 juin au 15 août 1916, en Volhynie et en Galicie. Mais les pertes considérables des Russes, entament le début d'une démoralisation de l'armée. D'ailleurs, après cette offensive, toutes les autres tentatives de l'armée russe échoueront jusqu'à l'échec final de Kerenski. A partir du 19 juillet 1917, les Austro-Allemands entament une contre- offensive, au cours de laquelle ils reprennent presque toute la Galicie et la Bukovine, et où les Allemands prennent Riga le 3 septembre 1917. [...]
[...] Une contre-attaque française au nord de Meaux, sur l'Ourcq, bloque alors l'avance allemande. Une brèche de 40 km est créée entre la 1ère et la 2ème armée allemande, qui doivent battre en retraite du 10 au 12 septembre. S'en suit alors, du 10 octobre au 10 novembre 1914, une course à la mer Français et Anglais ont l'initiative, mais la retraite allemande fait échouer toutes leurs tentatives d'encerclement. Les Allemands fixent finalement les combats sur le canal de l'Yser et devant Ypres. [...]
[...] Les Italiens tentent alors une avance et prennent Gorizia le 9 août 1916. Mais une lourde défaite à Caporetto oblige les Italiens à reculer derrière la Piave, et seule l'aide de secours français permet le maintien des Italiens. En 1917, la guerre n'est donc gagnée pour aucun des belligérants, bien que la Russie soit dans une position inconfortable à l'Est et que les troubles intérieurs qui vont causer sa chute grandissent. Il est vrai que les puissances centrales ont subi quelques défaites en France, et ont dû reculer, mais elles gardent encore l'avantage du terrain en ne se battant jamais sur leur propre territoire. [...]
[...] Mais celui-ci sera de nouveau remplacé en mai 1917 par le général Pétain, après les mutineries du printemps 1917. II/ Le front russe (1914-1917) Après la bataille de Gumbinnen les 19 et 20 août 1914, les Allemands évacuent la Prusse Orientale. Mais l'armée russe de la Narev se retrouve encerclée après la bataille de Tannenberg (26-30 août 1914). En Galicie, les 1ère et 4ème armées austro-hongroises avancent vers Lublin depuis Lemberg, mais après les deux batailles de Lemberg (26-30 août, 8-12 septembre 1915), elles sont obligées de battre en retraite vers Rawa Russkaïa devant la suprématie russe. [...]
[...] Les Balkans Le 6 octobre 1915, les puissances centrales lancent une offensive contre la Serbie. Le 9 octobre 1915, elles occupent Belgrade, puis avec l'entrée en guerre de la Roumanie, Bucarest le 6 décembre 1916. L'apport de contingents anglais et français en Grèce permettra le maintien du front de Macédoine jusqu'en 1918. L'Italie L'Italie entre en guerre contre les puissances centrales, malgré la Triple-Alliance, en mars 1915. De juin 1915 à mars 1916, les Italiens tentent vainement de percer lors des batailles de l'Isonzo. [...]
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