Front populaire, démocratie française, SFIO Section Française de l'Internationale Ouvrière, cartel des gauches, révisionnisme, néo-socialisme, gouvernement de front populaire, associations ligue des droits de l'homme, Irène Juliot-Curie, accords Matignon, Léon Blum
Un grand avenir s'ouvre devant la démocratie française. Je l'adjure, comme chef du gouvernement, de m'y engager avec cette force tranquille qui est garante de victoires nouvelles. Léon Blum, 5 juin 1936. Parenthèse heureuse des années 30 : forme de libération pour les ouvriers, auparavant en marge de l'histoire (authentique soutien gouvernemental.) Front Populaire : 1re expérience authentique de gauche qui pose la question de son exercice du pouvoir, car le cartel des gauches portait les radicaux au pouvoir.
[...] Celle-ci ne se sent pas naturellement socialiste, mais si on ne s'intéresse pas à eux, possibilité basculement vers partis extrêmes. Apporter des solutions innovantes, originales pour adapter le marxisme à la société nouvelle. Théorie planiste : planification économique dans une économie de marché. Renforcement du pouvoir exécutif : rupture au sein de la SFIO. Une minorité qui est favorable à un pouvoir autoritaire quitte le parti (les néo- socialistes) sous l'influence de Marcel Déat. Exclusion du parti en 1933 pour éloignement vis-à-vis de la doctrine. Il virera ensuite à droite et sera collabo. [...]
[...] Inédit : soutien au FP et rappel à ne pas oublier les travailleurs. En conséquence, le gouvernement prend en compte ces événements et réalise les réformes sociales. C. Les Accords Matignon 1re fois que l'État impose des réglementations sociales : auparavant, libres accords salariaux. Ambition du FP de donner des vacances et de faire profiter à tous les lieux touristiques français. Les patrons ont tellement eu peur de l'arrivée au pouvoir des socialistes qu'ils demandent à s'entretenir avec eux : contraints d'accorder des avantages aux salariés pour éviter le « chaos révolutionnaire ». [...]
[...] La Marseillaise de Jean Renoir. Campagne électorale spéciale : Connotation idéologique forte et débordements physiques : il y a clairement 2 camps qui s'affrontent, le Front Populaire contre les radicaux Affrontements binaires musclés gauche droite. Meetings : possibilité d'interrompre l'orateur, interpellation directe et réponse immédiate. Toujours le cas chez les Britanniques, mais plus le cas en France. Première campagne à la radio. Pas d'évocation des congés payés ou de la semaine de 40 h dans le programme électoral du Front Populaire : rare cas où l'action a dépassé la pensée. [...]
[...] Un gouvernement de Front Populaire A. Un rassemblement antifasciste Réaction à 1934 : un ennemi commun, le fascisme février 1934 : coup d'État fasciste loupé, donc volonté de répondre à ce qui vient de se passer. Autres raisons à la victoire de la gauche : ce sont les adhérents de tous les partis de gauche qui vont forcer la main à leurs dirigeants pour qu'ils s'unissent pour faire barrage au fascisme. CGT renoue avec la CGTU (communiste). Progressivement, on observe la constitution au plan local de rassemblements de socialistes, de communistes, et de quelques radicaux. [...]
[...] La majorité du Front Populaire n'est donc pas si évidente que ça : si on retire les radicaux, plus de majorité. Donc à 111, pouvoir de nuisance fort. En réalité, les radicaux peuvent faire basculer la majorité. Mais ils devraient changer de camp et passer à droite, ce qui constituerait un vrai problème. Choix des communistes de soutenir le Front sans participer au gouvernent bourgeois. B. La formation du gouvernement Le PC ne participe pas au gouvernement. 1re fois que des femmes participent à un gouvernement (Irène Juliot-Curie). [...]
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