France, Révolution française, ancienne France, société d'Ancien Régime, crise de l'Ancien Régime
On assiste à un accroissement du pouvoir royal. Depuis le milieu du XVe, le pouvoir royal n'a cessé d'augmenter, avec certes des hauts et des bas. On assiste ainsi à l'affaiblissement des grands seigneurs féodaux. Il y a aussi une unification politique opérée par le roi de France. Le roi va tenter par les conquêtes et les alliances d'unifier le pays. Il va aussi tenter d'unifier le droit. On s'achemine vers un régime de monarchie absolue. La société française y est hiérarchisée, communautaire (contrairement à l'individualisme actuel). À la fin du XVIIIe, la société d'Ancien Régime va connaître des crises.
[...] Le roi n'a pas le droit de créer des successeurs par légitimation. Il ne peut légitimer des enfants naturels, des bâtards, pour qu'ils puissent devenir légitime et succéder. Sous Louis XIV, ce dernier va légitimer 2 de ses fils qu'il a eu avec Mme de Montespan voyant que ses fils mourraient. De son vivant, personne ne réagit. Mais à sa mort, ses deux enfants légitimés ne seront pas considérés comme successeurs potentiels ans après, le Parlement de Paris casse la légitimation faite par Louis XIV. [...]
[...] Paragraphe la crise de la société et de l'économie à la fin de l'ancien Régime La crise sociale née de la pression démographique Ce qui caractérise l'évolution démographique au milieu de l'ancien Régime: 24 millions en 1740 à 28 millions en 1780. La mortalité infantile décroit de manière impressionnante (250% voir plus), l'espérance de vie augmente et la fécondité demeure assez élevée. La France est l'un des pays les plus peuplé d'Europe par rapport à son territoire. La médecine et l'hygiène ont fait des progrès, des épidémies ont disparu. Les jeunes qui arrivent sur le marché du travail se heurtent à des adultes non mort en 1780 et qui ne laissent pas la place. [...]
[...] C'est ainsi que certains disent que cette Révolution serait un complot franc maçonnique. D'origine britannique, elle s'implante en loge à partir de 1726. Il y a une sorte de mystère entretenue avec des rites et cérémonies conservées secrètes avec des symboles issus du moyen âge comme l'équerre et le niveau qui symbolise l'égalité. Ils prônent l'égalité, la liberté et la fraternité ou encore la philanthropie et la tolérance. Elle a été rapidement condamnée par le pape à la fin des années 1730 mais cela n'empêche pas les loges de se multiplier. [...]
[...] C'est la noblesse de lettre. Si le roi distribue des titres de noblesse, c'est pour des contreparties. Ces titres vont être distribuer contre des sommes d'argent assez conséquentes. C'est une façon pour le roi de s'enrichir. Il y a la noblesse de dignité, à partir du mompent où on accède àcertaine dignité, on acquière le titre de noble, notamment à travers les fonctions royales. Lorsque l'on achète un office pour devenir administrateur royal, on acquière la noblesse. Idem pour un magistrat au Parlement et les membres des cours fiancières. [...]
[...] Elle est appelée la fille ainée de l'Eglise. On sait que ce qui a marqué l'adoption de cette religion est le baptême de Clovis en 496. Sa conversion va décider de l'orientation religieuse de la France. A partir de là, on constate que la religion marque profondément la France. Le roi est très chrétien, il défend l'Eglise. Le judaïsme existe aussi en France. C'est aussi une société communautaire, les individus se définissent par leur appartenance à une communauté. La ville est un rassemblement de communautés qui s'organisent en métiers, organisées en corporations avec des privilèges et règlementées. [...]
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