Synthèse traitant des mutations de la société française dans la moitié du 19ème siècle.
[...] La population va évoluer et va bouger. En des Français vivaient à la campagne. En des Français vivaient à la campagne. Dès 1835-1840, il va y avoir une forte exode rurale, car les campagnes sont surpeuplées [c'est la période des campagnes pleines L'artisanat est ruiné par les nouvelles industries. Il y a rupture d'équilibre entre les ressources de la campagne et la population car elles ne peuvent plus nourrir ses habitants. Beaucoup quittent les campagnes pour la ville ou les industries. [...]
[...] Consolidation de la société par le Code Civil de Napoléon. Pour ne pas morceler l'héritage, on incite à avoir moins d'enfants Le monde paysan : Elle reste dominée par le monde paysan. Sous le Second Empire, les paysans représentent 68% de la population française. La vie à la campagne est contrastée selon les régions pauvres [où l'évolution tarde avec la tradition archaïque et la culture de subsistance, on ne sort presque jamais du hameau/village] ou régions riches [comme dans les grandes plaines du bassin parisien c'est-à-dire la Picardie, Bosse, Brie, Vallée de la Seine, Rhône et la Loire, où il y a un sensible progrès technique et une hausse du développement] [Jean-Baptiste Say économiste français] Dombasle va inventer une nouvelle charrue pour mieux aérer la terre [pratique de la jachère et de l'assolement triennal] L'élevage va permettre le développement des produits laitiers et de la boucherie pour diversifier l'alimentation. [...]
[...] La plupart vivent encore au rythme des saisons et des fêtes religieuses [St Martin, ] Les mariages se font souvent au printemps avant les gros travaux des champs. Les paysans sont peu touchés par l'alphabétisation. Leur habitat est souvent frustre. Dans toute la littérature, on oppose les paysans aux habitants de la ville. J. Michelet pense que les paysans sont le socle de la société ayant les grandes vertus. Quand les paysans épargnent, c'est surtout pour acheter de la terre. [...]
[...] Le monde ouvrier est perméable aux idées nouvelles et sociales Les classes dirigeantes : La période de la Monarchie de Juillet est marquée par le triomphe de ces classes qui sont actives. Beaucoup de bourgeois possèdent la terre. Les bourgeois conquérants vont mener des révolutions industrielles et développer les banques [avec les crédits], les grands magasins Grands banquiers, surtout à Lyon, avec Rothschild. La bourgeoisie est souvent protestante. Les maîtres de forge [avec Dewendell et Schneider] sont les nouveaux capitalistes. Les patrons des grandes entreprises créent souvent des églises et font, ainsi, vivre leurs ouvriers en autarcie. [...]
[...] Les guerres de la Révolution et de l'Empire ont provoqué un déficit démographique. En 1815 et 1848, la France va continuer à avoir une croissance relativement importante [on va passer de 29.4 millions d'habitants à 35.5 millions] Malgré cette reprise, la croissance est relative : la population française représente 17% de la population européenne en 1789, mais en 1848 elle ne représente plus que 13%. 1846-1851 : grave crise agricole qui va freiner la démographie. Jusqu'à la 1ère guerre mondiale, la France va voir baisser son taux de natalité de manière sensible et on va assister à une limitation des naissances importantes. [...]
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