Entre 1940 et 1944, la France connaît la période la plus douloureuse de son Histoire. Elle est à la fois soumise à l'occupation nazie et à un régime autoritaire issu de la défaite : le régime de Vichy. Traumatisés par la déroute, les Français font confiance à Philippe Pétain qui mène une politique de collaboration avec l'Allemagne.
À l'opposé, des hommes et de femmes refusent la défaite et condamnent le régime de Vichy. Une poignée en 1940, ils sont de plus en plus nombreux à mesure que le régime de Vichy dévoile sa véritable nature. Charles de Gaulle, général à titre provisoire inconnu des Français incarne cette volonté de résistance et organise à Londres la lutte pour la libération de la France.
Quels sont les caractères du régime de Vichy ? Quelle était la vie en France pendant l'occupation allemande ? Comment se sont organisées la Résistance et la Libération ?
[...] Le programme du C.N.R prévoit le retour de la démocratie, des réformes économiques et sociales. Le 21 juin Jean Moulin est arrêté à Caluire, interrogé par Klaus Barbie, chef de la Gestapo de Lyon, il meurt durant son transfert vers l'Allemagne. C.N.R et CFLN sont les bases du gouvernement Provisoire de la République française formé par De Gaulle le 2 juin 1944. B : La libération du territoire 1 : Des conditions favorables Elles tiennent aux progrès de la résistance et à son unité quant au but à atteindre ainsi qu'à l(affaiblissement du régime de Vichy déconsidéré auprès des Français et soutenu par une Allemagne au bord de la défaite : Une libération essentiellement due aux succès des alliés Ce sont les succès du débarquement de Normandie (opération overlord 6 juin 1944) et de Provence (opération dragoon 15 août 1944) qui permettent sur le plan militaire la libération du territoire français malgré la subsistance de quelques réduits allemands (Bretagne Sud, Vendée Ces succès des alliés ont aussi provoqué un engagement massif de volontaires aux côtés de la résistance. [...]
[...] Les attentats contre les personnes sont plus tardifs. Dans le sud aussi s'organisent des maquis qui accueillent beaucoup de réfractaires au STO, certains de ces maquis sont réduits par la force (action conjointe de l'armée allemande et de la milice, par exemple le maquis des Glières en mars 1944 ou le Vercors en juillet 850 morts côté français) : L'unification de la résistance Les groupes de résistants sont, on l'a vu, très divers ce qui nuit à leur efficacité. La principale différence se fait entre communistes et non communistes. [...]
[...] Les Français sont soumis au rationnement (tickets de rationnement) et les files d'attente s'allongent devant les boutiques. Cependant, tous ne sont pas égaux devant le manque. Les paysans supportent mieux la pénurie ainsi que ceux qui ont les moyens de s'approvisionner au marché noir Les autres subissent et sont atteints de maladies liées aux carences alimentaires. D'autre part, d'autres choses manquent : des logements à cause de l'afflux des réfugiés, des médicaments, du charbon pour se chauffer, de l'essence pour circuler (gazogène) possibilité limitée par les restrictions de l'occupant (ausweiss) et par le couvre-feu (black-out) les ersatz se multiplient (papier, café A ces difficultés s'ajoutent des peurs : celle des bombardements alliés ( morts sur la période) ou des représailles allemandes. [...]
[...] Mise en place d'une législation d'exception permettant l'internement de tout individu suspect. Mise en place en dehors de toute exigence allemande d'une politique d'exclusion dont les principales victimes sont les juifs, les francs- maçons, les étrangers (les rafles commencent en zone occupée et dès 1942 en zone libre). Dans la plupart des cas, l'administration française participe à ces actions. Avec l'accroissement des actes de résistance l'Etat français crée la Milice (30 janvier 1943) dirigée par Darnan, force policière qui aide les Allemands dans la lutte contre les résistants et dans la poursuite des réprouvés (juifs, communistes, francs-maçons A cela s'ajoute la création de cours martiales aux jugements immédiatement exécutoires (impossibilité d'appel). [...]
[...] Céline ) se retrouvent dans des partis politiques (Rassemblement National Populaire de Déat, Parti Populaire Français de Doriot, Francisme de Bucard), financés par les Allemands et qui font pression sur le gouvernement de Vichy pour qu'il s'aligne totalement sur le nazisme. C : La Révolution nationale 1 : Les origines On appelle Révolution nationale la politique de redressement menée par Pétain. Elle trouve son origine dans l'idée que c'est la décadence de la France consécutive à sa victoire de 1918 qui est la cause de son effondrement en 1940. Les valeurs et pratiques de la démocratie sont jugées responsables, ce qui justifie l'aspect autoritaire du régime. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture