France en Révolution, 1789-1799, décennie révolutionnaire, Lumières, monarchie constitutionnelle, république thermidorienne, Directoire, Robespierre, Danton, temps de la Terreur, Ancien Régime, girondins, montagnards, Théroigne de Méricourt, Convention, Duc de Brunswick
1789 est la fin de l'époque moderne et le début de l'époque contemporaine. C'est le début de la Révolution française avec la convocation des états généraux à Versailles. La monarchie absolue de droit divin et la France fournissent alors le modèle le plus parfait de droit divin. Mais il y a d'autres modèles en Europe comme l'Angleterre avec la monarchie constitutionnelle, ou en 1776 avec la Déclaration d'indépendance des États-Unis (la monarchie française a envoyé des troupes à Lafayette). Les révolutionnaires sont issus de milieux bourgeois, ils ont une grande culture politique et ne sont pas aveuglés par leur colère. Le XVIIIe siècle est par ailleurs marqué par les Lumières (Enlightment Angleterre, Aufklärung Allemagne). L'ombre serait la foi, le dogme, l'obscurantisme, aux choses qui ne s'expliquent pas, à l'irrationnel auquel on opposerait la raison, le rationnel. Les Lumières ne remettent pas en cause Dieu, mais critiquent le pouvoir trop fort de l'institution ecclésiastique et l'intolérance.
Ils mettent en avant la liberté et de droit. En 1748, Montesquieu rédige "L'esprit des Lois" où il propose un régime où les trois pouvoirs seraient séparés (exécutif, législatif et judiciaire), donc il faudrait utiliser le modèle anglais et la monarchie constitutionnelle. En 1762, Rousseau écrit "Le contrat social" où il propose un État démocratique fondé sur le libre consentement des citoyens. Beaucoup de penseurs pensent qu'il y a une alternative possible et ils recherchent le bonheur (Rousseau, Voltaire, Diderot, etc.). Ces idées sont lues par une poignée d'hommes, néanmoins il y a une multiplication de cercles dans lesquels on discute politique : salons littéraires, clubs à la mode anglaise, cafés, les loges maçonniques, les académies de provinces se multiplient et sont fréquentées par des hommes de milieu aristocratique ou bourgeois, parfois par des femmes). Ils sont de plus en plus importants.
[...] Beaumarchais, le Mariage de Figaro (1778). « Noblesse Fortune un rang déplace, qu'avez-vous fait pour tant de biens ? » (Figaro) les bourgeoisies ont soif de pouvoir juin 1788. A Grenoble. Au parlement du Dauphiné. Tensions entre les parlements et la monarchie en France depuis quelques années. Cette année- là, l'armée du roi a été envoyé pour expulser les parlementaires, or ce jour-là, ils résistent et acquièrent la force de la rue, la foule bombarde les forces de l'ordre avec des Tuiles (la journée des Tuiles) 1ère fois qu'il y a une alliance entre noblesse/bourgeoisie/peuple contre le Roi juillet 1788. [...]
[...] Il croit en la monarchie constitutionnelle. Durant cette messe, un serment est prêté « Nous jurons de rester fidèle à la Nation, à la Loi et au Roi » (Lafayette puis le Roi puis le peuple) - Lafayette croit en la monarchie constitutionnelle. Contribue à écrire la constitution. La fête de la Fédération, gravure de Charles Monnet (1732-1810) avec un arc de triomphe sur le champ de Mars, un autel, des troupes et les bannières des fédérations (représenter leurs départements), le clergé. [...]
[...] La chasse était aristocratique. Il n'y a plus de justice seigneuriale. La dîme est supprimée l'impôt de l'Eglise (1/10ème). Les trois ordres n'existent plus, la société de privilèges n'existe plus. La notion d'égalité est au cœur de ces décrets. La déclaration des droits de l'homme et du citoyen. (cf. texte la DDHC du 26aout 1789) La DDHC, par Barbier huile sur toile, paris, musée Carnavalet. La loi et la raison, le sceptre de justice à droite La France à gauche avec les couleurs de paris mais le symbole de la monarchie (la couronne), brise les chaînes. [...]
[...] C'est ainsi qu'elle se retrouve à Paris (Mai 1789). Elle se jette à corps perdu dans la Révolution. Elle participe à la prise de la Bastille et on lui attribue un rôle très important dans les journées du 5 et 6 Octobre 1789, elle aurait participé, on raconte qu'elle a pénétré dans les appartements de Marie Antoinette avec deux sabres et deux pistolets. Les deux se serait envoyé des noms d'oiseaux au visage. Elle se comporte comme un homme. Elle aurait affronté Marie Antoinette. [...]
[...] Ils sont hostiles à la violence en Révolution donc hostile aux Sans-culottes. Défendent la notion de liberté et celle de propriété. Ils rêvent d'un système à l'Américain soit fédéral, ils sont hostile au poids écrasant de Paris. Favorable au pouvoir dans les régions. Pro-Républicain. ➢ Les montagnards, environ 200 membres. Les grandes figures sont Marat, Danton, Robespierre et Saint-Just. Ils défendent la notion d'égalité plus que de liberté, envisagent même de restreindre la liberté des gens. Favorable à un rapprochement entre la Convention et les Sans- Culottes. [...]
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