La France dans la première moitié du XXe siècle : vie politique et enjeux internationaux

Thèmes abordés

France, première moitié du XXe siècle, vie politique, enjeux internationaux, Première Guerre mondiale, après-guerre, années 20

Résumé du document

La France est dans le camp des vainqueurs, victorieuse sur l'Allemagne, mais elle est également meurtrie et détruite. La guerre a changé la France, la rupture est irrémédiable et a été un accélérateur de tout ce qui s'est passé avant : transformations de la France au début du XXe siècle. La période d'avant guerre s'appelait la Belle Epoque. La Belle époque est avant la Première Guerre mondiale. Pourquoi Belle Epoque ? Pour les Français la période antérieure à la déclaration de guerre désignait un âge d'or au niveau économique. C'est un concept imaginé dans les années 20 pour décrire la période antérieure à août 1914. Un des sentiments principaux des Français en 1918, est de retourner à la Belle Epoque. La France et les Français dans les années 20 sont traversés de sentiments contradictoires, ils veulent un monde qu'ils ne retrouveront plus (stabilité de le Belle Epoque). Ils veulent également oublier l'horreur des tranchées, de la Grande Guerre (août 1914- novembre 1918). Expression des années 20 : les années folles. Les années sont qualifiées par les Français « d'années folles ».

Extraits

[...] Elle recherche une troisième voie : l'esprit des années 30. ( les non conformistes des années 30). Il y a également un courant dominé par le spiritualisme autour d'une revue Esprit et d'un philosophe E. Mounier C'est une revue qui essaie de dépasser le fameux clivage gauche/droite. Pour Mounier, ce qui est important c'est la personne humaine. Il la différencie de l'individu. L'individu est quelque chose d'éclaté. Il veut redonner foi en cette personne et non cet individu, car l'individu est broyé par le capitalisme et le communisme. [...]

[...] La politique extérieure des années 20, il n'en reste pas grand chose. Cela a été éclipsé par la crise économique et puis surtout par l'arrivée au pouvoir d'Hitler le 30 janvier 1933. Pourtant ces années 20 ont été porteuse d'un certain nombre de nouveauté, de nouveaux principes ont été définis, ces principes sont toujours en vigueur aujourd'hui : le droit des peuples à disposer d'eux même, principe de sécurité collective ( énoncé par la SDN, elle réussit à ce qu'il y ai un ordre international), principe de l'égalité entre les états et cela se retrouve dans l'assemblée générale de la SDN, tout les pays ont le même droit de vote, avec comme corollaire le fait de préserver l'intégrité territorial des petits états. [...]

[...] Sortira de nouvelles générations de catholiques mais ce sera long. Cela libérera des forces pour les partis de démocratie chrétienne. Les partis de droite Ils connaissent la crise avec une remise en cause complète de la doctrine politique et économique sur le libéralisme. La droite connait une crise profonde du à la remise en cause des ces bases philosophiques: le libéralisme économique et le libéralisme politique. Le libéralisme économique est remis en cause à cause de la crise économique. Tout les partis de droit connaissent la crise. [...]

[...] Beaucoup de surréaliste, des peintres, des écrivains, sont passés du surréalisme au communisme. Et certains sont restés fidèle à la doctrine communiste toute leur vie (Eluard, Aragon). Certains ne resteront pas au parti communiste ( Malraux). André Gide : il s'est rapproché du communisme après la crise économique. Il y est venu par la dénonciation du phénomène colonial. L'ouvrage qui fait scande à l'époque c'est Voyage au congo de 1927. Il est emballé pendant le début des années 30 par ce qui se fait en Russie. Il va donc en Russie. [...]

[...] La pause des réformes Elle est due à un manque de cohésion de la majorité du Front Populaire. L'euphorie de l'été 36 c'est fini. Les radicaux veulent stopper les réformes notamment les réformes sociales. Les communistes critiquent le gouvernement de Léon Blum. Thorez réclame des canons et des avions pour l'Espagne. Pour la première fois, à la fin de l'année 36, les communistes lâchent la majorité, ils ne votent pas contre mais s'abstiennent. Devant toutes ces difficultés, ils décident de décréter une pause des réformes en février 1937. [...]