Fiche de révision niveau Lycée consacrée au sujet d'Histoire : l'évolution politique de la France depuis 1944. Peut aussi convenir pour la rédaction d'une dissertation.
[...] La présidentielle de 1981 est incertaine . ω La République des alternances à partir de 1981 Celle-ci prend des allures de revanche : Valéry Giscard d'Estaing se représente pour un second mandat et François Mitterrand réussit à se lancer pour la troisième fois, en éliminant au sein du PS Michel Rocard. À l'issue du premier tour, le président sortant obtient des suffrages et le candidat socialiste Porteur d'espoir avec ces 110 propositions et son slogan Changer la vie François Mitterrand l'emporte le 10 mai 1981 avec bien aidé par l'attitude de Jacques Chirac ( au premier tour). [...]
[...] Le FN constitue à l'occasion un groupe parlementaire avec 35 députés ! Là encore, les institutions s'adaptent : Jacques Chirac, nommé Premier ministre, détermine la politique de la nation. François Mitterrand ne possède aucun moyen constitutionnel de s'opposer au gouvernement (en revanche, il le critique allègrement) et doit se contenter du domaine réservé (diplomatie). La droite mène un programme libéral et entreprend des privatisations. Mais très vite, elle est affaiblie par les difficultés sociales. En 1988, le président de la République et le Premier ministre s'affrontent à l'occasion de la présidentielle. [...]
[...] D'autres dossiers sont facteurs de tensions : l'inflation, la modernisation de l'économie et la laïcité. En résulte une forte instabilité gouvernementale : pas moins de 24 gouvernements se succèdent de janvier 1947 à décembre 1958 ! La durée de vie d'un gouvernement s'élève donc à six mois, ce qui incite la président du Conseil à gérer les affaires courantes et à délaisser les réformes de fond. Seuls deux présidents du Conseil, le libéral Antoine Pinay (de mars à décembre 1952) et le radical Pierre Mendès France (de juin 1954 à février 1955), ont su donner de l'éclat au pouvoir exécutif. [...]
[...] Il reprend ces critiques dans son discours de Bayeux. Le PCF, la SFIO et le MRP continuent de gouverner ensemble : c'est le tripartisme Un premier projet, conclu par le PCF et la SFIO, est rejeté en mai 1946 par référendum ( de non Une nouvelle Assemblée constituante est alors élue en juin 1946 et un compromis est trouvé avec le MRP (proche de la vision du Général). Ce second projet est approuvé en octobre 1946 par référendum ( de oui Dès le départ, la IVe République suscite une faible adhésion puisque un tiers du corps électoral s'est abstenu lors du vote. [...]
[...] Le gaullisme politique se maintient au pouvoir. Le nouveau président poursuit l'ambitieuse politique industrielle mais fait preuve de conservatisme vis-à-vis du projet de Nouvelle société de Jacques Chaban-Delmas gaulliste de gauche , son Premier ministre. Il accepte l'entrée du Royaume-Uni dans la CEE. Néanmoins, le choc pétrolier de 1973 annonce la fin des Trente Glorieuses et Georges Pompidou meurt prématurément en avril 1974. Entre-temps, la gauche s'est structurée : fondation du PS lors du Congrès d‘Épinay (1971), sur les décombres de la SFIO, avec à sa tête François Mitterrand ; signature d'un Programme commun de gouvernement (1972) entre le PS, le PCF et le MRG. [...]
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