Léon XIII a toujours été modéré avec la République. Intervient après 1889, en demandant la distinction entre temporel et spirituel, veut rompre la solidarité Eglise - monarchie. Souhaite sauver Concordat et budget des cultes. Ces préoccupations rencontrent celles des conservateurs : s'entendre avec République, pour fonder une majorité défendant l'ordre social.
1892, Au Milieu des Sollicitudes : l'Eglise n'est liée à aucune forme de gouvernement (distinction régime - gouvernement). (...)
[...] c)La droite Le ralliement est beaucoup moins visible dans le pays qu'à la Chambre : le gouvernement ne satisfait pas les intérêts catholiques, et ne s'engage pas dans les réformes sociales voulu par les démocrates chrétiens. Le groupe de presse des Frères Assomptionnistes (Le Pèlerin, La Croix) s'engage dans des campagnes très virulentes contre le gouvernement. Création des comités électoraux Justice Egalité. Les républicains affirment que l'Eglise se donne une façade sociale (démagogie, antisémitisme). Elections de 1898 confirment les divisions des catholiques et l'hostilité des plus militants envers les lois laïques. L'association République - laïcité empêche le ralliement. Mais les fidélités monarchistes ont disparu. Le ralliement réel date du début le la Première guerre Mondiale. [...]
[...] Léon XIII veut créer un parti conservateur catholique ouvert à toutes les préoccupations sociales. Accepter République pour conserver ordre social pour certain, pour le faire évoluer pour d'autres. Les conservateurs soit ne se rallient pas, soient se rallient pour contrer les démocrates chrétiens. Méfiance des républicains par rapport à l'ingérence du pape : l'anticléricalisme se renforce. Conséquence : les catholiques ne se distinguent plus en terme de régime, ils ont essaimés dans tous les partis. III°/Les mutations des forces politiques à la fin du XIXème siècle. [...]
[...] Le catholicisme social (démocratie chrétienne) se développe. Anti- révolutionnaire, proche légitimistes (paternaliste, antilibéral, corporatisme). Albert de Mun, Cercles Catholiques d'Ouvriers, courant de la réforme sociale de Frédéric Le Play. Recourent à l'enquête pour mesurer réalité sociale : électrochoc. L'abbé Lemire multiplie les prêches ouvriéristes. Refus société hiérarchisée (fraternité), recherche du juste milieu (Rerum Novarum). Au niveau social : paternalisme, œuvres de charité. Au niveau politique : font leurs les idéaux de la démocratie (distinguent temporel et spirituel). Répondent au socialisme avec les mêmes armes. [...]
[...] Chap VII : La gauche, la droite et la République a la fin du XIXème siècle I°/Heure du socialisme et démocratie chrétienne. Luttes sociales : fusillade de Fourmies le 1er mai 1891. En 1892 apparaît la Fédération des Bourses du Travail (mot d'ordre : grève générale). a)Le Guesdisme. Le POF est fondé en 1882, il détermine le classement des différentes gauches. Il mute à partir de 1890 : augmentation des effectifs, stratégie électorale et non plus révolutionnaire. Vulgarise marxisme. Parti de classe centralisé (répugne à la tradition socialiste) : 1ère tentative de parti moderne. [...]
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