Histoire, histoire du droit, droit constitutionnel, régime politique, IVe République, Ve République, GPRF Gouvernement Provisoire de la République Française, pouvoir exécutif, partis politiques, Assemblée nationale, gouvernement, Président, instabilité politique, politique économique keynésienne, politique sociale, État providence, plan Marshall, Trente glorieuses, guerre d'Algérie, Charles De Gaulle, ONU Organisations des Nations Unies, bipolarisation, puissance coloniale, puissance mondiale
La IVe République est un régime politique français mis en place après la Seconde Guerre mondiale, le monde est entré en transition et la France également, à la recherche d'une nouvelle stabilité sociale et économique. Mais en parallèle des défis se sont dressées les revendications des colonies qui souhaitaient leur liberté, ou sa place dans l'Europe entre les deux super-puissances de la guerre froide en train de se créer. Après la guerre, le gouvernement provisoire composé de toutes les composantes de la résistance a posé les bases d'une nouvelle société : un référendum sur la réforme des institutions a été lancé, notamment sur la question d'une nouvelle assemblée pour déterminer une constitution où le oui a été remporté à 96%, mais les premiers proposés sont rejetés. De nouvelles élections législatives ont marqué une majorité envers la SFIO (section française de l'Internationale ouvrière), le PCF (parti communiste français) et le MRP (mouvement républicain populaire), qui ont ensuite formé le tripartisme entre 46 et 47. Le nouveau texte rédigé est adopté en octobre de la première année citée et la quatrième République est née.
[...] La France : une nouvelle place dans le monde La IVe république Il s'agissait donc du régime politique français mis en place après la Seconde Guerre mondiale, le monde est entré en transition et la France également, à la recherche d'une nouvelle stabilité sociale et économique. Mais en parallèle des défis se sont dressé les revendications des colonies qui souhaitaient leur liberté, ou sa place dans l'Europe entre les deux super-puissances de la guerre froide en train de se créer. [...]
[...] avec en signification le rejet de la réforme, mais aussi du général. Il a perdu le soutien populaire et a démissionné le lendemain des résultats, le 28 avril 1969. En effet la France n'était plus une puissance coloniale, mais elle a su se maintenir comme une puissance mondiale. De Gaulle a fait partie de ceux de la CEE refusant la politique européenne fédérale. [...]
[...] Les orientations des gouvernements étaient très empreintes de ses idées. Au total, pendant la durée de la quatrième République (jusqu'en 1958) gouvernements se sont succédé avec 16 présidents du conseil différents traduisant une forte instabilité. Mais pour mieux accompagner la reconstruction du pays, le régime a dû évoluer : le programme du CNR, conseil national de résistance, avait fixé ce plan sur trois piliers majeurs qui étaient la politique économique keynésienne, l'instauration de l'État-providence qui a pu voir le jour grâce aux investissements du plan Marshall par les États-Unis en 1947 en échange de l'ouverture des marchés à leurs marchandises, les interventions dans les secteurs et les nationalisations ont fait leur effet. [...]
[...] Avec une position ferme contre ces mouvements, la France est rentrée en crise. On peut citer la proclamation de l'indépendance du Vietnam en 45 qui a entrainé la guerre d'Indochine pendant 9 ans à l'issue de laquelle la France s'est retirée sous une défaite humiliante, laissant la liberté à quatre États de se former : le Vietnam du nord, du sud, le Cambodge et le Laos. Mais attention toutes les tentatives de liberté n'ont pas connu de tels conflits, certains ont réussi à y parvenir par le dialogue, comme la Tunisie et le Maroc en 56, alors qu'en Afrique subsaharienne et à Madagascar il y a parfois eu de violentes luttes. [...]
[...] Le mouvement étudiant de mai n'était pas seul, il y a aussi eu un important mouvement ouvrier : usines bloquées, syndicats qui ont rejoint le mouvement étudiant . les barricades ont envahi la capitale et la grève a été générale. Ainsi, les revendications visaient à la fin des pratiques autoritaires, l'extension des libertés politiques et une plus grande ouverture culturelle. Devant l'ampleur, de Gaulle a conclu des accords avec les syndicats et les organisations patronales, après avoir dissout l'assemblée. Un référendum a été organisé pour réformer les régions pour apporter une modernisation sociale et économique, mais le non l'a remporté . [...]
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