Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France, traumatisée par la défaite de 1941 et affaiblie, conserve toutefois l'illusion de rester une grande puissance mondiale. Le refus d'accepter la décolonisation comme celui de voir l'Allemagne participer au début de la coopération américaine traduisent sa difficulté à accepter un rang plus modeste.
[...] Il limite pour que la libération des échanges commerciaux soit subordonnée à l'instauration d'une politique douanière et agricole commune. Il défend une Europe fédérale où chaque Etat garderait sa plein souveraineté et dont la France serait la puissance dominante. C'est la raison pour laquelle, il privilégie les liens avec l'Allemagne fédérale, persuadé qu'elle le peut rivaliser politiquement avec la France. C'est aussi la raison pour laquelle il s'oppose du vote à la majorité dans la CEE et fait maintenir la règle de l'unanimité. [...]
[...] Elle obtient un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU et le français est adopté comme langue de travail, à égalité avec l'anglais. Comptant sur l'empire colonial pour tenir son rang, la France subit douloureusement la perte d'Indochine en 1954 et l'échec de l'expédition de Suez en 1956. La guerre d'Algérie (1954-1962) divise la société française. La guerre fait victimes et rapatriés. Par ailleurs, la pratique de la torture met la France en contradiction avec les principes des droits de l'homme. [...]
[...] La jeunesse, le monde étudiant, l'Eglise, les milieux intellectuels admettent mal que la France s'enlise dans un conflit contre les aspirations nationales d'un peuple et s'indignent de voir l'armée utiliser la torture. En Algérie, le 13 mai 1958, une manifestation de tous ceux qui refusent l'abandon de l'Algérie aboutit à la prise du gouvernement général, siège des autorités, avec la complicité de l'armée. Le retour du général de Gaulle au pouvoir en 1958, semble signifier le maintien de l'Algérie française. De fait, ses déclarations sont ambiguës. [...]
[...] La France dans le monde de 1945 à nos jours Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France, traumatisée par la défaite de 1941 et affaiblie, conserve toutefois l'illusion de rester une grande puissance mondiale. Le refus d'accepter la décolonisation comme celui de voir l'Allemagne participer au début de la coopération américaine traduisent sa difficulté à accepter un rang plus modeste. La politique de grandeur menée par le Général de Gaulle de 1958 à 1969 tente de redonner confiance aux Français et de faire que la France affirme son indépendance. [...]
[...] Le bilan est de 9 morts. Il faut attendre le 18 mars 1962, pour que la signature des accords d'Evian, débouche sur un cessez-le-feu en Algérie des Français les approuvent par référendum le 8 avril. Le 1er juillet 1962, l'indépendance est plébiscitée en Algérie. Redoutant un bain de sang pieds-noirs rapatriés gagnent précipitamment la métropole où ils reçoivent un accueil plus chaleureux. Quant aux harkis au moins, considérés comme des traîtres par leurs compatriotes, sont massacrés à partir du 3 juillet dans des conditions effroyables par les forces du FLN et par des Algériens voulant prouver leur patriotisme. [...]
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