Histoire, Géographie et géopolitique, congrès de Vienne de 1815, Napoléon, Europe, indépendance, nationalisme, Napoléon III, liberté, Printemps des peuples de 1848, diplomatie française, Révolution française, Second Empire, unification, France, Allemagne, culture commune, guerre, mouvement nationaliste, Autriche, Première guerre mondiale, Hongrie, politique
Lors du congrès de Vienne de 1815, les souverains vainqueurs de Napoléon se partagent l'Europe, sans tenir compte de la présence des peuples. Ceux-ci, soumis à des autorités étrangères, réclament alors leur indépendance : c'est la montée des nationalismes.
Napoléon III défend le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ainsi que l'idéal de liberté. Ces idées sont populaires et diffusées dans tout le continent européen malgré la répression du Printemps des peuples de 1848.
[...] L'unification et l'empire sont déclarés dans le château de Versailles le 18 janvier 1871, dans la galerie des Glaces. Berlin devient la capitale de l'empire unifié. Quelles sont les conséquences des unifications pour le territoire français ? POINT DE PASSAGE ET D'OUVERTURE : Le rattachement de Nice et de la Savoie à la France La France a perdu l'Alsace et la Moselle face à l'Allemagne unifiée. Situé à la charnière des influences italiennes et françaises, le comté de Nice et le duché de Savoie deviennent français d'abord en 1792, avant de revenir au royaume de Piémont-Sardaigne en 1815. [...]
[...] La France se rend compte de la montée en puissance de la Prusse suite à la guerre austro-prussienne (1866). Napoléon III avait accepté d'être neutre dans ce conflit contre la promesse de la cession de la Vénétie et du Luxembourg en cas de victoire de la Prusse, mais Bismarck ne tient pas ses engagements, d'où une crise diplomatique entre les 2 États. Craignant d'être encerclée par l'Allemagne, la France refuse qu'un membre de la dynastie Hohenzollern, cousin du roi prussien, ne devienne roi d'Espagne. [...]
[...] Les limites du processus d'unification Des guerres meurtrières Des insatisfactions : Certaines populations sont déçues, car elles auraient souhaité davantage de libertés politiques, et des politiques sociales plus ambitieuses : des mouvements nationalistes radicaux se poursuivent donc. Unité du pays et des habitants ? Il s'agit, après l'unité, de « fabriquer des Italiens » : le gouvernement mène une politique de modernisation et d'harmonisation économique et administrative (poids et mesures unifiés, unité fiscale, Code pénal). Il faut aussi forger une conscience nationale : des musées, statues, monuments s'érigent pour ancrer l'indépendance italienne dans les mentalités (ex. d'artiste : Verdi). [...]
[...] La France affirme sa place sur le grand échiquier européen. L'organisation du congrès de Paris en 1856, présenté comme une correction du congrès de Vienne de 1815, lui permet de se poser en chef d'orchestre du concert des nations. La participation du Second Empire à la marche vers l'unité italienne (1859-1870) et l'unité allemande (1861-1871) ITALIE ALLEMAGNE Nombre d'États vers 1815 ? Elle est morcelée en 8 États Royaumes de Piémont-Sardaigne, de Lombardie-Vénétie, des Deux Siciles Duchés de Parme, de Modène, de Lucques, de Toscane États de l'Église 39 États La Prusse + multitude de royaumes et duchés Quelles sont les dates de l'unification ? [...]
[...] La France a conduit aux unités allemande et italienne par la diplomatie et la guerre. Elle a d'abord eu une position d'alliée vis-à-vis de ces deux pays dans ce contexte d'unification et de construction de ces États, puis les relations se dégradant, elle est devenue leur rivale. Au final, la situation politique en 1871 en Europe reste tendue, et conduira par la suite à la 1[ère] Guerre mondiale. On peut déjà voir se dessiner les camps : France contre Allemagne, Italie et Autriche-Hongrie. [...]
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